Le Journal de Montreal - Weekend
ALISON BALSOM
Seraph, Trumpet Concertos, EMI classics En l’espace d’un cahier week-end, voici la deuxième trompettiste qui fait son apparition dans les bacs de disquaire et plateforme de téléchargement. Plus flamboyante que la Norvégienne Tine Thing Helseth et cultivant une approche très vedette de cinéma, la Britannique Alison Balsom ouvre son répertoire à un certain modernisme. Toujours appliquée et précise, ce qui veut dire un peu moins d’émotions, elle présente Seraph, nouveauté du compositeur James Mc Millan (1959). Fourni à souhait avec son lot de difficultés techniques, ce triptyque offre un aspect légèrement scolaire, un peu éclaté aux références multiples. Ce manque d’impressionnisme nous fera d’autant plus apprécier al relecture du très beau Nobody Knows The Trouble I’VE Seen (version courte), ce qui est loin d’être le cas du Concerto pour trompette dédié cette même pièce. Dommage.