Le Journal de Montreal - Weekend
UN PLAISIR COUPABLE
Pas de doute, les Montréalais Michael Dowse (réalisateur) et Jay Baruchel (acteur et coscénariste) ont en main un succès populaire assuré avec ce Goon : Dur à cuire, une comédie mordante, irrévérencieuse et franchement hilarante.
Les films Bon Cop Bad Cop et Porky (les plus grands succès populaires de l’histoire du cinéma canadien) n’ont qu’à bien se tenir : Goon : Dur à cuire, un genre de version 2012 de Slap Shot, a tout pour cartonner « coast to coast » : une bonne dose de gags dangereusement efficaces, de bonnes scènes de hockey, quelques bagarres sanglantes et, en prime, une décapante version doublée « à la québécoise ».
Adapté d’un livre d’adam Frattasio et de Doug Smith qui relate l’expérience d’un ancien dur à cuire d’une ligne mineure américaine, Goon : Dur à cuire raconte l’histoire de Doug Glatt (Seann William Scott, le Stifler d’american Pie), gentil géant et videur de bar qui se retrouve du jour au lendemain au sein d’une équipe de hockey professionnel, même s’il sait à peine patiner.
Son rôle (de goon) est simple : proté- ger sur la glace le joueur étoile de l’équipe, le Québécois Xavier Laflamme (Marc-andré Grondin), qui n’est plus que l’ombre de lui-même depuis qu’il a été sauvagement frappé par le goon le plus dangereux de la ligue, le vétéran Ross « The Boss » Rhea (Liev Schreiber).
RÉFÉRENCES
Le film, réalisé par Michael Dowse ( Fubar), et coscénarisé par le comédien montréalais Jay Baruchel (qui joue également dans le film), Goon : Dur à cuire mise sur une solide distribution réunissant quelques vedettes canadiennes et hollywoodiennes (Seann William Scott, Liev Schreiber). Soulignons que l’ancien homme fort du Canadien, Georges Laracque, y joue un petit rôle !
Le film réunit une galerie de personnages déjantés, bourrés de références à des personnalités du hockey qu’on connaît bien, dont deux frères russes qui aiment bien faire la fête et un commentateur sportif qui n’a pas la langue dans sa poche.
Une fois n’est pas coutume : on vous recommande fortement la version doublée à la québécoise qui renferme plusieurs répliques savoureuses et drôlement vulgaires qui pourraient bien devenir culte.
Un vrai plaisir coupable.