Le Journal de Montreal - Weekend

LAPERCÉE DES AUTEURSCOM­POSITEURS-INTERPRÈTE­S

Trois chansons composées par les académicie­ns figurent sur la compilatio­n de Star Académie 2012. Une première dans l’histoire de l’émission.

- Marc-andré Lemieux Le Journal de Montréal

Il s’agit de J’suis là de François Lachance, Sarah sans sourire de Sophie Pelletier, et L’autre rive d’andréanne A. Malette.

Pour Stéphane Laporte, la présence de ces trois titres montre l’évolution de la série.

« Pendant plusieurs années, Star Académie a été perçue comme un concours pour les interprète­s, mais depuis le passage de Williams Deslaurier­s en 2009, ça a changé. Les auteurs-compositeu­rs-interprète­s ne regardent plus l’émission de la même manière. Ça leur a montré que Star Académie était un endroit pour eux. Ça leur a donné le goût de se présenter aux auditions », dit-il.

« Dernièreme­nt, tout le monde fait des reprises, c’est l’fun de permettre à des gens qui sont capables d’écrire leurs propres chansons de se faire connaître avec du matériel qui leur appartient », ajoute Marc Dupré.

Le coréalisat­eur du disque, JeanSébast­ien Fournier, se réjouit de ce revirement de situation, d’autant plus que deux autres pièces inédites se retrouvent sur le disque : L’horizon, une offrande de Dumas chantée par Mike Lee, et Pour exister, un morceau pop-rock interprété par Olivier, issu de la collaborat­ion entre Marc Dupré et Nelson Mainville.

« Travailler sur du matériel original, c’est du bonbon, affirme-t-il. Quand tu prends une toune qui existe déjà, t’as toujours la version originale qui te trotte dans la tête. T’essaies de la moderniser sans la dénaturer… Ça peut être compliqué. Avec une chanson originale, tu pars d’un canevas assez vierge. Tu peux l’amener où tu veux plus rapidement. C’est très l’fun. »

Stéphane Laporte tenait à ce que toutes les chansons de disque soient en français, et ce, même si plusieurs académicie­ns avaient l’habitude de pousser la note en anglais.

« C’est important de chanter en français, surtout au Québec. La chanson aide à répandre notre culture. On n’a qu’à penser aux années 1970, aux Gilles Vigneault, aux Paul Piché… C’est un instrument important pour assurer la sauvegarde de la culture québécoise », déclare-t-il.

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