Le Journal de Montreal - Weekend
JASON MRAZ LOVE
Atlantic
L’amour, la séduction, avec une touche d’exhibitionnisme ou de narcissisme, ont été des thèmes récurrents de ses trois derniers CD. Quant aux compositions, elles versent cette foisci dans une pop-soul très 70-80, foncièrement acoustique, mais avec des arrangements complexes et une instrumentation diversifiée, incluant des cordes et des traitements sonores. Mais ça n’amène rien de nouveau. En fait, on finit par deviner des emprunts, d’une manière subtile, certes, à Seals & Croft, James Taylor, Hall & Oates, voire Lionel Richie ( Be Honest). Bref, Love fait du surplace, tout en étant bien tourné. Sauf quand on se surprend à… bâiller. Comme quoi enjoliver la banalité, ce qui est convenu, ne soulève pas des montagnes. Innover ou périr sera peut-être l’enjeu de son prochain album. ∂∂∂