Le Journal de Montreal - Weekend

Cameron Diaz Et jennifer Lopez

Comment prévoir l’imprévisib­le démystifie­nt la grossesse

- Jim Slotek Agence QMI

« Les trois grossesses que j’ai vécues, avec ma femme, comprennen­t certains des moments les plus drôles, les plus effrayants et les plus dramatique­s de toute ma vie. J’ai donc commencé à prendre ça au sérieux », a ajouté Jones.

D’un autre côté, la conférence de presse, avec les vedettes féminines de l’adaptation de ce best-seller — dont Jennifer Lopez, Cameron Diaz, Elizabeth Banks et Anna Kendrick —, a été tout sauf une affaire sérieuse, avec ses anecdotes juteuses sur la grossesse et ses généreux éclats de rire.

Dans le film, Lopez cherche à adopter un enfant avec son mari (Rodrigo Santoro) ; une experte en cardio de la télé (Diaz) cherche à traverser sa grossesse en véritable soldat, secondée par son copain danseur (Matthew Morrison, de Glee); et une experte en petite enfance (Banks) découvre, avec le soutien de son mari (Ben Falcone), la vaste étendue de son ignorance. Kendrick, entre-temps, incarne une jeune femme aux prises avec une grossesse imprévue, après une aventure d’un soir (avec Chace Crawford, de Gossip Girl).

Également présente à la conférence de presse, l’auteure de What To Expect…, Heidi Murkoff.

CONVERSATI­ON « Cela semble étrange de faire un film à partir d’un manuel sur la grossesse. Mais j’ai constaté que toutes les choses que nous voulons dans les films se produisent au cours d’une grossesse », a dit Kird Jones, le réalisateu­r de Comment prévoir l’imprévisib­le.

Commençons avec un moment bizarre, quand on a demandé à Banks si sa grossesse, dans la vraie vie, avait été aussi difficile que celle de son personnage.

On a appris que l’actrice de Hunger Games et son mari Max Handelman ont eu leur fils Felix, maintenant âgé de 14 mois, par mère porteuse.

BANKS : « Je n’ai pas porté mon propre fils, merci d’avoir mentionné le sujet. Mon fils est sorti neuf mois plus tôt, porté par un ange. »

LOPEZ (sur l’adoption) : « C’est drôle, avant le film, je n’ai jamais pensé à l’adoption. J’ai toujours voulu mon propre bébé. Mais pendant ce tournage, quand j’ai tenu ces deux jumeaux éthiopiens contre moi, je suis tombée amoureuse instantané­ment et j’ai compris comment quelqu’un pouvait en arriver là. C’est merveilleu­x, un geste de pur amour. »

BANKS (au sujet de la naissance de son fils) : « Je crois que ce n’est pas pour rien, lorsqu’on fixe droit devant soi, que l’on ne voit pas ce qui se passe plus bas. Ce que j’ai vu m’a horrifiée. »

LOPEZ : « C’est étrange, j’ai eu une césarienne, mais ma soeur, qui a accouché six mois plus tard, m’a demandé d’être à ses côtés pendant l’accoucheme­nt et je n’en revenais pas. Je ne m’attendais pas à ça, quand j’ai vu ma soeur pousser ce bébé, vous savez ? Wow ! Quelle intensité ! »

DIAZ : « La première fois que j’ai vu ma soeur accoucher, c’était aussi une césarienne. J’avais 25 ans, et ma soeur me disait qu’elle n’aurait pas son bébé si je n’étais pas avec elle dans la pièce. Mais ils l'ouvraient au bistouri, quand je suis entrée ! »

MURKOFF: « Alors quoi, tu croyais qu’il y avait une fermeture éclair ? »

DIAZ : « Je ne sais pas à quoi je pensais. Tout ce que je sais, c’est qu’en entrant, il y avait du sang partout et les entrailles de ma soeur reposaient sur un plateau. » (Kendrick porte les mains à son visage).

MURKOFF (sur la transposit­ion du livre à l’écran) : « Wendy, jouée par Elizabeth, est un exemple vivant de cette idée préconçue voulant qu’on dégage une luminosité... et que l’on soit mignonne et joliment rebondie, comme sur les couverture­s des magazines. En vérité, on gonfle comme des truies et on se remplit de gaz. »

LOPEZ : « Et le nez grossit. C’est si bizarre. Le nez de toutes les femmes enceintes grossit si étrangemen­t. »

MURKOFF : « Et les chevilles disparaiss­ent. Mais, plus tard, lorsque vous tenez votre bébé, tous ces inconvénie­nts disparaiss­ent en un clin d’oeil, comme par magie, et vous savez que vous recommence­riez avec joie. »

LOPEZ : « Pour moi, le livre résonnait d’une incroyable vérité quand j’étais enceinte, c’était dingue. Je me rappelle avoir été assise dans mon lit avec les jumeaux que je venais d’avoir par césarienne, ce qui signifiait que j’avais très mal et que je ne pouvais pas les tenir et m’en occuper. J’ai donc embauché une infirmière spécialisé­e. Et je me suis plainte à

Marc (maintenant son ex-époux, Marc Anthony) que mes bébés ne m’aimaient pas et qu’ils ne m’aimeraient jamais, qu’ils n’aimeraient que l’infirmière ! Et il m’a dit, “Faismoi confiance, ils t’aimeront, ils ne savent encore rien.” Et j’ai ouvert ce livre, dans lequel on disait que c’était exactement ce jour-là que se produisait une baisse hormonale spécifique, que l’on appelle le Baby Blues. C’était exactement ce que je vivais ! »

MURKOFF : « Vous savez, il y a une chose qui rétrécit, durant la grossesse, et c’est le cerveau. Il rétrécit de 8 pour cent. »

DIAZ : « Est-ce que ça repousse ? Sinon, je ne devrais pas avoir d’enfant, parce que je ne peux me permettre de perdre 8 % de mon cerveau. Après quatre enfants, ça va mal, tu as perdu 32 % de cerveau. »

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