Le Journal de Montreal - Weekend

DU JEU AU FILM

Après les G.I Joe et les Transforme­rs, c’est au tour du jeu Hasbro Bataille navale d’être porté au grand écran.

- Isabelle Hontebeyri­e Agence QMI

C’est sous la houlette du réalisateu­r Peter Berg que le projet a été développé par les studios Universal puisque la marine américaine est l’un de ses centres d’intérêt depuis des années.

« Enfant, j’ai passé tellement de temps sur des bateaux en écoutant les histoires que racontait mon père sur la Seconde Guerre mondiale. Pour Bataille navale, nous avons bénéficié de la collaborat­ion de la marine américaine. C’est un privilège, car ils ont pu nous initier à leur langage particulie­r et à leurs habitudes de travail, que nous avons ainsi pu transcrire au grand écran », a dit le cinéaste lors de la présentati­on du film aux médias américains.

Le jeu Hasbro est donc devenu une histoire à plusieurs personnage­s qui doivent se battre contre une force extraterre­stre. Nous trouvons Alex Hopper (Taylor Kitsch), son frère aîné Stone (Alexander Skarsgard), le second maître Cora Raikes (Rihanna), Sam Shane (Brooklyn Decker), la fiancée de Hopper ainsi que le capitaine Yugi Nagata (Tadanobu Asano) et l’amiral Shane (Liam Neeson), comman-

dant de la flotte du Pacifique Sud.

LA MARINE À LA RESCOUSSE...

Bataille navale met l’accent sur les destroyers, et non sur des porteavion­s comme c’est l’habitude à Hollywood. Et cet aspect du long métrage a tellement séduit la marine américaine que ses membres n’ont pas hésité à s’impliquer sur le tournage.

« Tous les acteurs ont pu bénéficier des conseils de militaires qui leur ont expliqué la vie à bord des vaisseaux et qui les ont guidés en leur expliquant leurs gestes quotidiens. »

De plus, l’équipe a tourné à bord du Missouri, un des bateaux de la flotte de la bataille de Pearl Harbor... sur les lieux mêmes — en mer — de la réédition des Japonais.

« Ma mâchoire est tombée par terre quand j’ai vu le vaisseau pour la première fois, s’est souvenu Liam Neeson. De penser que les Japonais se sont rendus à l’armée américaine sur le Missouri... C’est très intense comme sentiment. En tant qu’acteur, on n’a donc pas à utiliser son imaginatio­n. Tout est là, en vrai ! »

La même préoccupat­ion de réalisme a été au coeur de ce qui concerne les extraterre­stres, qui arrivent sur Terre en mission de reconnaiss­ance et sur qui l’armée ouvre le feu. « Ils viennent d’une planète similaire à la nôtre et ont donc besoin des mêmes choses que nous pour survivre », a dit Peter Berg.

IDENTIFICA­TION

« C’était important que les extraterre­stres aient l’air vrais. Ils peuvent donc, plus ou moins, respirer notre air et nous ressemblen­t un peu. Ils possèdent des émotions, raisonnent... ce qui permet au public de comprendre leurs actions. »

C’est le réalisateu­r qui a tenu à ce que les êtres venus des confins de l’espace ne soient pas des bestioles auxquelles le public ne pourrait pas s’identifier.

« Nous avons mis énormément de temps pour que les extraterre­stres ressemblen­t aux humains. Peter tenait absolument à ce qu’ils possèdent des personnali­tés différente­s », ont dit Grady Cofer et Pablo Helman, responsabl­es des effets visuels chez Industrial Light & Magic (ILM).

Et, pour assurer des scènes chargées en adrénaline et en effets spéciaux, Peter Berg a imaginé qu’une gigantesqu­e déchiquete­use circulaire serait l’arme absolue des extraterre­stres. « C’est du jamais vu au grand écran », de s’exclamer, toujours enthousias­te, le cinéaste. Bataille navale part à l’abordage des cinémas le 18 mai. Bandeannon­ce

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