Le Journal de Montreal - Weekend
UNE SUPERCHERIE SANS FAILLE… OU PRESQUE
Une fois sur place, le magnat du pétrole, fier de son fils et surtout aveuglé par ses responsabilités professionnelles, constamment occupé à répondre à ses nombreux coups de fil sur son téléphone intelligent, ne remarquera rien de particulier dans cette f
Si au départ la supercherie va bon train avec une fausse clinique, un faux docteur, de faux malades et une fausse infirmière, les choses vont néanmoins se compliquer.
« Comme Robert le père a un agenda semblable à celui d’un premier ministre affairé à régler des problèmes de toute sorte, la supercherie ne lui sautera pas aux yeux, affirme Benoît Brière. Par ailleurs, un oncle interprété par Michel Laperrière qui vit également à Calgary s’invitera aussi pour rendre visite à Robert junior et ce ne sera pas pour rien », révèle le directeur artistique sans en préciser davantage.
Il travaille avec son frère Robert, le père. Un type à l’intégrité douteuse, qui fait partie de son conseil d’administration.
À cela s’ajouteront les cocasseries du colocataire de Robert se croyant si bon acteur, qu’il voudra incarner une panoplie de patients grâce à divers costumes.
Au faux docteur, à la fausse infirmière en passant par l’acteur raté qui incarne de faux patients, viendront se greffer d’autres complices. Il y aura Charles, un voisin et surtout un ex-mari jaloux incarné par Stéphane Breton et Marilyn l’ex-conjointe personnifiée par Violette Chauveau. Le couple voisin, nouvellement séparé ajoutera divers rebondissements à la pièce. D’autant plus que Marilyn ne semble pas indifférente au charme de Jacques, a confié Benoît Brière.
Quant à Max, même si elle peut paraître naïve d’entrée de jeu, elle sera en mesure de nous surprendre. « Max est d’une belle naïveté, mais elle n’est pas stupide pour autant. C’est d’ailleurs sa naïveté qui la rend sympathique », indique le directeur artistique. UN TRAVAIL EN CONSTANTE ÉVOLUTION
Au-delà de son travail de directeur artistique, un mandat qu’il occupe depuis déjà six ans au Théâtre du Vieux-terrebonne, Benoît Brière s’est confié un travail supplémentaire ; celui de script-éditeur.
« Mon rôle est de vérifier la structure de la pièce, d’autant plus que nous avons apporté des corrections au niveau du texte. Je tiens à m’assurer que chaque élément tienne la route. »
Un plaisir renouvelé pour lui que de se présenter aux répétitions, qui sont d’ailleurs plus nom- breuses au Théâtre du Vieux-terrebonne que la moyenne générale ailleurs au Québec. On tient à ce que tout soit à point. « C’est aussi un travail qui évolue constamment et ce sera le cas jusqu’au soir de la dernière », précise-t-il.
Benoît Brière nous promet une fin heureuse, sans nous révéler à qui servira cette fin heureuse. « Chose certaine, nous sommes dans une comédie de situation qui a une histoire et qui promet des évènements surprenants pour le plus grand plaisir des spectateurs », conclut Benoît Brière.