Le Journal de Montreal - Weekend

3 ENDROITS À VOIR

-

1 CLAUDE BONNEAU: LE CARROSSIER QUI EXPOSE AU LOUVRE

BAIE-COMEAU. La rue principale de cette petite ville de la Côte-nord a bien changé. Entièremen­t revitalisé­e, elle fait aujourd’hui place à de mignonnes petites boutiques. C’est en poussant la porte de l’une d’elles que je suis tombée dans le bric-àbrac de l’atelier du peintre collection­neur Claude Bonneau, ce peintre autodidact­e, qui s’entoure d’objets utilitaire­s de tous âges pour créer. Ces derniers servent de support à ses toiles aux couleurs chaudes et s’y retrouvent même parfois, immortalis­és à jamais parmi les instrument­s de musique, les fleurs, les vins et le soleil. Ces parents étaient bien loin de s’imaginer que la lubie de leur gamin lui permettrai­t un jour de gagner sa vie, de voyager à travers le monde et de retrouver ses oeuvres dans de nombreuses collection­s privées partout dans le monde et de les voir exposées au Louvre à Paris, à deux reprises. Lors de votre prochain passage à Baie-comeau, imprégnez-vous de cet univers fantaisist­e.

> Galerie d’art Claude Bonneau, 13, place La Salle, Baie-comeau, tel : 418 296-8862 ou www.claudebonn­eau.com

2 LES PILES, VILLAGE FORESTIER : 24H DANS LA VIE D’UN BÛCHERON !

Musée, atelier d’artiste, galerie d’art ou boutique d’antiquités ? Mauricie - Dans un boisé au pied de la montagne de Grandes-piles, 25 camps en bois rond dont la majorité sont d’origine (l’un d’entre eux a plus de 100 ans) composent ce village qui recrée un camp de bûcherons des années 1850 à 1950. Dans chacun de ces bâtiments, de nombreuses photograph­ies et autres artéfacts (près de 4 000). C’est dans ces bâtiments que vous pourrez vivre pendant 24h comme le faisaient les bûcherons et d’ainsi mieux comprendre leur vie exigeante et celle de leur famille dont ils étaient éloignés durant de longs mois. Visite guidée, vie de chantier et travail de la terre, tandis que les femmes jardinent, s’occupent des jeunes ou cuisinent comme on le faisait autrefois. Pas de travail pour les enfants, mais des jeux comme celui de partir à la recherche de la hache magique. Au terme de la journée, un typique repas de bûcheron avec soupe aux pois, fricassée, pâté à la viande, fève au lard et galettes attend le groupe. Viennent ensuite le soin des bêtes, le petit verre de caribou et feu de camp avec musique traditionn­elle et contes et légendes. Puis, vient la nuit au camp, le réveil matinal au chant du coq, le déjeuner des bûcherons et le soin des bêtes. L’expérience se termine au milieu de l’avant-midi.

> Au 780, route 155, Grandes-piles, tel : 1 877 338-7895 ou www.lespiles.ca Les tableaux de Claude Bonneau créent des ambiances festives

3 MAISON ALPHONSE DESJARDINS : DANS L’INTIMITÉ D’UN GRAND HOMME

Tout le monde connaît le nom d’alphonse Desjardins, l’inventeur des Caisses populaires du même nom, mais combien de gens connaissen­t véritablem­ent toute son histoire. A-t-il fait fortune en fondant les Caisses ? D’où lui est venue cette idée ? Dorimène, son épouse, l’a-t-elle encouragé ? Avait-il un autre travail ? Combien d’enfants avait le couple ? C’est à toutes ces questions et encore bien plus que l’on trouve des réponses en visitant la Maison Alphonse Desjardins de Lévis. Dans cette maison de style néo-gothique qu’il a fait construire en 1883, il a vécu avec Dorimène, élevé ses enfants, fondé les Caisses populaires et est mort le 31 oct 1920, à l’âge de 65 ans. Aujourd’hui, la Maison Desjardins est un bien culturel classé et une institutio­n muséale reconnue, ouverte aux visiteurs toute l’année.

> Maison Alphonse Desjardins, 6, rue du Mont-marie, Lévis, tel : 1 866 835-8444 # 6402 ou www.desjardins.com/maisonalph­onsedesjar­dins

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada