Le Journal de Montreal - Weekend

LA COURSE AU KLOUT

Cette semaine, le site Klout était sur toutes les lèvres des geeks québécois, à la suite de la publicatio­n d’un palmarès des personnes les plus influentes du web dans un média.

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Klout n’est pas nouveau, le système existe depuis quelques années. Grâce à un algorithme, il permet d’analyser la présence d’individus sur le web et ensuite leur donne un score sur 100. Le système calcule la présence sur Facebook, Twitter, Instagram, Google +, et j’en passe. Même si je connaissai­s l’outil, je ne m’y suis jamais vraiment référée puisqu’il suffit d’avoir une semaine de vacances loin d’internet pour voir son score chuter. De plus, certaines personnes dont les messages engendrent bien plus de réactions que les miens, Dominic Arpin par exemple, ont des scores moins élevés que moi. C’est ridicule! Si Dominic Arpin décide de parler d’un res- taurant sur Twitter, il pourra créer un réel achalandag­e sur leur site web, et ce, plus que si j’en fais autant. Malgré tout, je me rendais parfois sur le site afin de voir si je pouvais profiter de certaines offres, parce que c’est là que Klout peut réellement servir à quelque chose: offrir des cadeaux aux personnes ayant une réelle influence sur leur réseau. Imaginez: quand un restaurant offre un repas à tous ceux qui ont un score audessus de 70, ces derniers risquent d’en parler et d’attirer encore plus de monde dans l’établissem­ent. C’est le bouche-à-oreille moderne. Le hic? Au Québec, bien que Twitter soit un peu partout dans les médias, la plupart ne l’utilisent pas beaucoup, c’est encore le refuge des amoureux du 2.0, contrairem­ent à Facebook. Certes, nous avons des vedettes du web au Québec, mais ces dernières rejoignent généraleme­nt des adolescent­s qui n’ont pas encore le pouvoir d’achat des adultes...

Et Klout, dans tout ça? Je continuera­i d’aller voir le site parfois... pour profiter de quelques cadeaux sans me soucier du score que j’ai.

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