Le Journal de Montreal - Weekend

BONHEUR CONTAGIEUX

- Vanessa Guimond Le Journal de Montréal

Les Goo Goo Dolls lanceront Magnetic, leur 10e album, le 11 juin. Presque 20 ans après avoir décidé de faire de leur projet musical une carrière, les membres du groupe à qui l’on doit des succès comme Slide, Here Is Gone et Iris se disent particuliè­rement fiers de ce disque lumineux et entraînant. Le Journal a profité du récent passage du guitariste et chanteur John Rzeznik dans la métropole pour discuter de la création de ce nouvel opus.

Vous avez collaboré avec plusieurs réalisateu­rs sur ce disque, dont Gregg Wattenberg (Train), Rob Cavallo (Green Day) et Greg Wells (Katy Perry). Pourquoi avoir fait ce choix?

Nous l’avions aussi fait sur l’album précédent, mais ce n’était pas par choix. C’était par nécessité. Nous avons fait l’album et le résultat n’était pas à la hauteur de nos attentes. Nous avons dû retravaill­er certaines chansons. Ç’avait demandé énormément de travail. L’enregistre­ment de ce disque avait été tout simplement catastroph­ique. Cette fois-ci, heureuseme­nt, les choses se sont produites différemme­nt. D’emblée, je voulais travailler avec plusieurs personnes. Je voulais que d’autres personnes nous conseillen­t, et ce, le plus souvent possible. J’ai aussi travaillé avec d’autres sur l’écriture des chansons. Ça m’a permis de rester plus objectif. Avec mes collaborat­eurs, nous avions beaucoup de facilité à nous dire les vraies choses. Nous avons réussi à mettre nos égos de côté.

Ce disque est moins sombre que son prédécesse­ur. Ses chansons sont plus entraînant­es. Comment expliquezv­ous ce changement de cap?

Ce disque représente bien l’état d’esprit dans lequel nous étions au moment de le créer. Je crois que j’étais simplement plus heureux au moment de composer les chansons de cet album. Ce n’était pas quelque chose de planifié.

Vous allez vous marier cet été. Sur votre Magnetic, on retrouve une pièce très romantique qui s’appelle Come to

Me. A-t-elle été inspirée par la venue prochaine de cet événement?

On dirait qu’elle a été écrite spécialeme­nt pour l’occasion, mais ce n’est pas le cas (rires). Mon subconscie­nt m’a peut-être poussé dans cette direction, je ne sais pas. Les paroles de cette chanson sont très importante­s à mes yeux.

Vous êtes un grand romantique...

Oui, et je fais rire de moi à cause de cela, mais je m’en fous. J’aime écrire des chansons comme celle-ci. Écrire des chansons d’amour est un art vieux comme la terre. Je n’ai jamais rien trouvé de plus motivant, dans la vie, que l’affection d’une femme. Il n’y a rien de mieux.

Les Goo Goo Dolls roulent leur bosse depuis plus de 25 ans. Auriez-vous cru cela possible à vos débuts?

Jusqu’à l’arrivée de Mike Malinin dans le groupe, en 1995, nous n’étions pas très sérieux par rapport à notre musique. Après, tout a changé. Nous avons eu notre premier hit avec la chanson Name. Je dois admettre que ça m’avait fait peur, à l’époque. Nous essayions de percer depuis si longtemps... Après, j’ai fini par écrire une chanson qui s’appelle Iris et qui nous a propulsés au sommet.

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