Le Journal de Montreal - Weekend
GRANDIOSES MOSAÏCULTURES
De magnifiques structures d’herbes et de fleurs orneront le Jardin botanique de Montréal tout l’été, dans le cadre des Mosaïcultures Internationales 2013. D’un arbre construit d’oiseaux magnifiques à un piano géant orné d’une tortue, les oeuvres florales ne manqueront pas de nourrir votre imaginaire.
Les Mosaïcultures sont de retour à Montréal 10 ans après le premier événement international initié par Lise Cormier, grande voyageuse et architecte paysagiste passionnée, qui est également la directrice générale de Mosaïcultures.
«L’idée, c’était de créer une place où l’on pourrait concentrer l’expertise en mosaïculture pour la faire évoluer et aller plus loin, et en même temps l’utiliser pour embellir les villes», raconte la directrice.
UN ÉVÉNEMENT ATTENDU
Après avoir été tenu en Chine et au Japon, l’événement est de retour dans notre métropole. «Depuis octobre 2003, on a reçu au moins 4000 téléphones ou courriels de gens qui demandaient le retour des Mosaïcultures Internationales à Montréal. C’était donc une manière de répondre à la demande que de ramener l’événement ici».
Cette année, 20 pays sont représentés, avec en tout 52 oeuvres rassemblées au Jardin botanique de Montréal. Une dizaine de villes et d’arrondissements sont représentés au Québec, dont Trois-Rivières, Sherbrooke, l’Assomption et bien sûr, Montréal.
«C’est beaucoup plus spectaculaire cette année. Je ne dirais pas que la mosaïculture est à son summum, parce que ça va toujours continuer à évoluer, mais cette année c’est assez extraordinaire!», ajoute Madame Cormier.
PEU DE MOSAÏCULTURES À MONTRÉAL
Après avoir tenu l’événement, la ville de Shanghai s’est vêtue d’une foule de mosaïcultures un peu partout à travers ses rues et ses édifices. Pourquoi n’est-ce pas le cas à Montréal?
«Il y en a devant l’hôtel de ville… J’aimerais en voir plus à Montréal, mais l’art horticole, avec les techniques les plus spectaculaires, c’est aussi le plus dispendieux à faire. La mosaïculture dépend beaucoup du design, de la réalisation et de l’entretien.»
Manque de temps et d’argent, donc. Mais les Montréalais pourront au moins profiter des nombreuses oeuvres qui orneront le Jardin botanique jusqu’au 29 septembre 2013.
Lors de votre visite de Mosaïcultures Internationales au Jardin botanique, vous pourrez admirer Le jardin de verre et de
métal créé par l’horticulteur Albert Mondor, qui a été inspiré par la chanson Au
jardin métallique de Philippe Katerine. «Tous les éléments du jardin sont recyclés ou récupérés. Ça démontre en fait qu’il y a toutes sortes de belles choses qui se trouvent à l’entour de nous dans des vieilles patentes dont plus personne ne veut rien savoir, et on peut leur redonner vie.»
Intégrée dans la portion hors-concours, il s’agit de la première participation d’Albert Mondor aux Mosaïcultures Internationales, qui est fasciné par cet art.
«C’est la plus belle expression du génie créatif de l’être humain. Il y a pas plus spectaculaire, plus poussé, plus avancé, plus perfectionné, que l’art des mosaïcultures. Il y a de tout là-dedans, de la peinture, de la sculpture, de l’horticulture, de la musique… c’est fascinant. L’être hu- main donne vraiment le meilleur de luimême dans cette forme d’art là.» Vingt pays représentés aux Mosaïcultures Internationale à Montréal
Plus de 52 oeuvres au Jardin botanique
Mosaïcultures présente quatre oeuvres: L’homme qui plantait des arbres L’arbre aux oiseaux La terre-mère Les esprits de la forêt