Le Journal de Montreal - Weekend
MARIO PELCHAT
Claude Léveillée me rappelle mon enfance, les grandes tablées chez mon grand-père. C’est Frédéric qui m’évoque ces souvenirs. Un jour, nous l’avons chantée en duo dans une émission de télé que j’animais à Québec et pendant la chanson, je n’ai pu retenir mes larmes tellement ça me touchait. Claude m’a alors pris par le cou et m’a rapproché de lui pour me faire une chaleureuse accolade. C’était vraiment touchant comme moment. Je l’ai croisé plusieurs fois ensuite, sur la comédie musicale Don Juan notamment, quand il jouait le rôle du père sur disque et chez lui, quand on lui a remis un disque d’or peu de temps après son accident vasculaire cérébral. Il demeurait à deux pas d’où j’ai aujourd’hui un vignoble. Nous serions voisins… Ça m’attriste quand j’y pense. Je sais qu’il aimerait venir chez moi. Ça me ferait tellement plaisir! Claude Léveillée, c’est la poésie, l’humilité, le coeur, la sincérité et la sagesse.» Ma chanson préférée de Claude Léveillée:
Le grand ménage