Le Journal de Montreal - Weekend

L’HEURE DES CÉLÉBRATIO­NS

Le Cirque Éloize a plusieurs raisons de célébrer, cette année. Non seulement la compagnie verra les travaux de rénovation dans ses locaux (la gare Dalhousie) s’amorcer à l’automne, mais elle soulignera également son 20e anniversai­re en présentant deux de

- Vanessa Guimond Le Journal de Montréal Toutes les informatio­ns concernant le Cirque Éloize se trouvent sur son site web à l’adresse cirque-eloize.com.

Vous signez la direction artistique du Music-hall de la Baronne. De quelle façon le cirque sera-t-il intégré à ce spectacle de variétés?

Le cirque s’intègre de manière inattendue dans le spectacle. En fait, il ne faut pas que tout soit cohérent, puisque nous ne sommes pas dans un univers où le contenu des numéros doit se suivre. Nous proposons des numéros éclectique­s. Certains seront sexy, alors que d’autres seront plus comiques. Le but, c’est que ce soit varié. C’est donc dans la présentati­on et grâce à la présence des personnage­s que les liens se font. Les numéros, eux, arrivent de manière inattendue.

Avez-vous recruté des artistes à l’extérieur du Québec pour les besoins du spectacle?

Oui, nous avons élargi nos horizons. Certains artistes sont originaire­s des ÉtatsUnis et d’Europe (...) En tout, si on inclut les comédiens et musiciens, il y a une quinzaine d’artistes qui participen­t au spectacle.

Est-ce que le public doit s’attendre à voir plusieurs numéros de cirque?

Le music-hall de la Baronne est un spectacle très musical, mais nous avons intégré de la musique live à plusieurs de nos numéros. Je dirais qu’au cours de la soirée, les gens auront droit à au moins neuf numéros de cirque. Le cirque est donc très présent.

Quel a été votre plus grand défi en tant que directeur artistique du spectacle?

De s’adapter à la petite scène circulaire, c’était un défi, mais c’était voulu, car nous souhaition­s absolument créer un sentiment de proximité chez les spectateur­s. Ç’a demandé beaucoup d’adaptation pour les artistes, mais ça nous permet de ne pas avoir de quatrième mur. Ça crée une ambiance très conviviale.

Ce spectacle, présenté en ouverture de Montréal complèteme­nt cirque, va lancer les célébratio­ns entourant le 20e anniversai­re du Cirque Éloize. Pourquoi avoir choisi de souligner l’événement dans le cadre du festival?

C’était important que nous soyons présents dans leur programmat­ion, car ce festival, nous en avons rêvé pendant longtemps. J’ai même participé, avec un groupe de gens, à faire en sorte que ce rêve se réalise à Montréal. C’était donc un incontourn­able, pour nous. En plus, c’est un événement estival très festif. Ça nous a permis d’être plus décontract­és. Nous allons nous en permettre un peu plus. Nous sortons un peu de notre zone de confort avec ce spectacle complèteme­nt éclaté.

Votre spectacle Cirkopolis sera également présenté du 13 au 24 novembre au Théâtre Maisonneuv­e de la Place des Arts...

Cela fait également partie des célébratio­ns entourant notre 20e anniversai­re. Ça nous permet d’explorer deux univers complèteme­nt différents (...) Ce sera certaineme­nt un moment fort de notre année.

Quand vous repensez à tout le chemin parcouru par le Cirque Éloize, de quoi êtesvous le plus fier?

D’avoir persévéré. Je suis aussi fier de constater que nous nous réinventon­s toujours. Nous ne nous assoyons sur rien. Ce serait le pire des pièges. Nous continuons de travailler avec des collaborat­eurs différents, d’explorer des nouvelles formes. Le music-hall de la Baronne marquera une première dans le genre, pour nous. Nous continuons donc l’exploratio­n. Nous avons gardé cette flamme, ce désir de réinventer le monde du cirque. En fait, c’est le désir de tout le monde dans la compagnie.

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Music-hall de la Baronne.
PHOTO D’ARCHIVES Jeannot Painchaud, président et cofondateu­r du Cirque Éloize, signe la direction artistique du Music-hall de la Baronne.

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