ENCORE PLUS FESTIF ET DIVERSIFIÉ

La prochaine tournée Les stars chantent Noël se démarquera des deux premières par son caractère plus festif et par la diversité des styles, précise le metteur en scène Pierre Boileau.

«Bien sûr, il y aura beaucoup d’émotion dans l’air», ajoute le grand manitou présent depuis les débuts de l’événement annuel.

L’an dernier, plus de 20 000 personnes s’étaient déplacées dans nos plus belles églises pour assister à cette production de Musicor Spectacles, à qui on doit aussi l’événement annuel Les idoles.

Devant ce succès, une troisième édition des Stars chantent Noël s’imposait. Une nouvelle distribution sera de la tournée avec des artistes aux styles variés: Nadja, Laurence Jalbert, Maxime Landry, Michèle Richard, Étienne Cousineau, Tom-Éliot Girard et Yves Lambert, qui participera à toutes les représentations, sauf celles de Lévis.

«Ce mélange des genres devrait produire une belle chimie», souligne Pierre Boileau, en nous racontant qu’avant le début des répétitions, les invités s’étaient rencontrés quatre fois, histoire de dévelop- per une belle complicité familiale.

À noter que la tournée est maintenant condensée à l’intérieur des deux semaines qui précèdent la fête de Noël.

PAS À LA TÉLÉ

Pour la première fois, le spectacle ne fera pas l’objet d’une captation télé. «Les gens devront donc se déplacer pour apprécier cette production sans pareil», dit le metteur en scène.

Autre nouveauté: en plus des incontournables de Noël, comme le Minuit, chrétiens et l’Ave Maria, le spectacle fera découvrir des airs moins connus, comme cet air traditionnel Salut ma grosse, de Lawrence Lepage, ou Petit garçon, popularisé par Nana Mouskouri.

«Oui, le ton sera plus festif cette année, tout en respectant le caractère solennel du lieu», insiste le metteur en scène.

Une vingtaine de choristes de l’ensemble Extravaganza et six musiciens rehausseront la production toujours marquée au signe de l’élégance et du bon goût.

DÉFI TECHNIQUE

Présenter un concert dans une église pose un grand défi technique, notamment pour enrayer l’effet de réverbération. «On y arrive à réduisant l’amplification au minimum», explique le metteur en scène qui, depuis plus de 20 ans, crée et dirige des spectacles impressionnants, que ce soit dans le domaine des arts du cirque, de la variété ou de la comédie musicale.