Le Journal de Montreal - Weekend

C’ESTBEAU, MAISC’ESTLONG

∫ Le Hobbit : La désolation de Smaug ∂∂∂∂∂

- Isabelle Hontebeyri­e Agence QMI Avec Martin Freeman et Benedict Cumberbatc­h.

Avec Le Hobbit: La désolation de Smaug, Peter Jackson continue de nous faire voyager dans la Terre du milieu.

Au coeur de ce deuxième épisode, débuté dans Un voyage inattendu: la dangereuse expédition des 13 nains recrutés par Gandalf (Ian McKellan) pour remettre Thorin Lécudeches­ne (Richard Armitage) sur le trône du royaume d’Erebor. En route vers la Montagne Solitaire, repaire du dragon Smaug (doublé par Benedict Cumberbatc­h), les dangers ne manquent pas.

Impossible de le nier, le tout est splendidem­ent rendu en CGI (les animations par ordinateur). Les décors sont impression­nants et l’action est au rendezvous. Impossible de ne pas frissonner devant les araignées géantes, de ne pas trembler devant les orques et de ne pas craindre que la troupe soit capturée à la moindre occasion.

Pour les elfes, et probableme­nt pour ajouter un peu de viande autour de l’os bien maigre du scénario (le roman de J.R.R. Tolkien ne fait, après tout, que 300 pages), Peter Jackson a cru bon de ramener Legolas (Orlando Bloom) et d’introduire Tauriel (Evangeline Lilly), une elfe..

Le tout – le film fait, au total, 2 h 41, ce qui est trop – ne sert que de mise en ap- pétit pour le clou de La désolation de Smaug: la rencontre – et l’affronteme­nt qui suit – avec le dragon. Et ça vaut la peine. Les scènes au coeur de la Montagne Solitaire sont de toute beauté. Alors que certains effets spéciaux avec les elfes – les combats sont impression­nants – souffrent parfois de flous ou de manque de fluidité, celles avec Smaug sont irréprocha­bles.

Parcours en dents-de-scie, Le Hobbit: la désolation de Smaug est un long-métrage composé d’excellents moments, malgré une quantité impression­nante de scènes qui ne sont destinées qu’à être du remplissag­e.

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