Le Journal de Montreal - Weekend

SECRETS des classiques de Noël

On les regarde avec plaisir chaque année, à l’approche du temps des Fêtes. Mais connaissez-vous les moindres secrets des films classiques de Noël? Le Journal vous propose quelques faits moins connus sur ces films chéris par plusieurs.

- Raphaël Gendron-Martin RAPHAEL.GENDRON-MARTIN@QUEBECORME­DIA.COM

LE SAPIN A DES BOULES

(CHRISTMAS VACATION)

Le film, sorti en 1989, possède l’empreinte de John Hughes, qui l’a écrit et produit. Mais savez-vous qu’il a été réalisé par le Montréalai­s Jeremiah Chechik?

Pour faire son scénario, Hughes s’est inspiré de la courte nouvelle, Christmas ‘59, qu’il avait écrite dans le magazine National Lampoon.

La semaine de sa sortie, le film a fait des recettes de 11,7 M$ au box-office américain, prenant la deuxième place, derrière Retour vers le futur 2.

Même si le film comprend plusieurs chansons connues, aucun album de la trame sonore n’a été mis en vente sur le marché. En 1999, pour marquer le dixième anniversai­re du film, de fausses copies d’une trame sonore ont commencé à circuler sur le web.

Le film comprend quatre anciens membres de Saturday Night Live: Chevy Chase, Randy Quaid, Julia Louis-Dreyfus et Brian Doyle-Murray.

MAMAN, J’AI RATÉ L’AVION

(HOME ALONE)

Robert de Niro et Jon Lovitz auraient tourné le dos au rôle du criminel Harry, tenu finalement par Joe Pesci.

Le long-métrage a fait son entrée dans le Livre des records Guiness comme étant la comédie la plus lucrative au box-office, avec des recettes mondiales de 533 millions.

Même si John Hughes avait spécifique­ment pensé à Maculay Culkin en écrivant son personnage de Kevin McCalliste­r, le réalisateu­r Chris Columbus a tenu à passer en audition plusieurs centaines d’autres garçons. Il voulait s’assurer que Culkin était le bon choix.

LA GUERRE DES TUQUES

Le film a été tourné à Baie-Saint-Paul, dans Charlevoix, pour les scènes du village. Les scènes du château fort et de la forêt ont, quant à elles, été tournées à Saint-Urbain.

L’album du film a reçu le Félix du meilleur album pour enfants, en 1984. Le long-métrage a reçu deux prix Génie, en 1985, dont la Bobine d’Or du film ayant obtenu les meilleures recettes.

En 2009, pour commémorer le 25e anniversai­re de la sortie du film, différente­s activités ont été organisées, dont une gigantesqu­e bataille de boules de neige et la diffusion du documentai­re

Guerre des tuques... au fil du temps.

LA VIE EST BELLE

(IT’S A WONDERFUL LIFE)

Produit avec un budget de 3,7 M$, il s’agissait d’un film très dispendieu­x à l’époque. Dans sa première vie en salles, le long métrage n’a récolté que 3,3 M$.

Le film est sorti une semaine après le très populaire The Best Years of Our

Lives, en 1946, ce qui explique ses résultats décevants au box-office.

La constructi­on du décor, reproduisa­nt le village de Bedford Falls, a pris deux mois et il s’agissait de l’un des plus importants décors jamais faits pour un film américain, à l’époque.

Même si l’histoire se déroule à Noël, le film a été tourné durant l’été, en pleine canicule. On peut apercevoir l’acteur James Stewart suer dans certaines scènes.

RÉELLEMENT L’AMOUR

(LOVE ACTUALLY)

En cherchant une actrice pour jouer le rôle de Sarah, le réalisateu­r Richard Curtis ne cessait de dire «Je veux quelqu’un comme Laura Linney», alors qu’il rencontrai­t plusieurs actrices britanniqu­es. Finalement, il a cessé ses auditions et est allé chercher Linney.

Pour le rôle du premier ministre, Anthony Hokpins, Michael Gambon et Michael Crawford ont été envisagés.

Le lac dans lequel se baignent Lúcia Moniz et Colin Firth était tellement peu profond que les acteurs ont dû s’agenouille­r pour prétendre qu’ils nageaient.

L’ÉTRANGE NOËL DE MR. JACK (A NIGHTMARE BEFORE CHRISTMAS)

Contrairem­ent à ce que certains pen- sent, Tim Burton n’a pas réalisé ce film. Même si c’est ce qu’il souhaitait d’abord, Burton était trop occupé par son travail sur Batman Returns et Ed Wood. Il a donc confié le siège du réalisateu­r à Henry Selick.

Il a fallu environ une équipe d’une centaine de personnes et trois ans pour finir le film. Pour chaque seconde du film, douze images en stop motion devaient être créées.

Le film devait initialeme­nt sortir sous la bannière Disney. Mais on a jugé qu’il était trop épeurant.

LE LUTIN (ELF)

Il s’agit du premier film que Will Ferrell a tourné après avoir quitté l’équipe de Saturday Night Live.

Lorsqu’une première version du scénario est sortie, en 1993, on avait pensé à Jim Carrey pour le rôle principal.

Alors qu’il se promenait dans le Lincoln Tunnel, à New York, Will Ferrell a causé quelques accidents de circulatio­n. Les automobili­stes étaient très étonnés de le voir dans son costume de lutin.

Lors du dernier jour de tournage, le réalisateu­r Jon Favreau est parti avec Will Ferrell et un caméraman dans les rues de New York. Le trio demandait alors spontanéme­nt la

participat­ion de passants rencontrés par hasard.

UNE HISTOIRE DE NOËL

(A CHRISTMAS STORY)

Le réalisateu­r Bob Clark a déjà mentionné qu’il avait travaillé pendant dix ans sur le scénario du film, avec Jean Shepherd.

Pour trouver une ville américaine qui ressembler­ait à un village de l’Indiana des années 1940, Clark a envoyé son équipe visiter 20 villes différente­s. Il a finalement choisi Cleveland.

Quelques scènes du film, dont celle de l’achat de l’arbre de Noël, ont été tournées à Toronto.

Sorti juste avant l’Action de grâce américaine, en 1983, le film a connu un énorme succès au box-office, avec sur- prise. Un mois plus tard, à Noël, il avait déjà été retiré des écrans, car on jugeait que son temps était terminé. Mais devant l’insistance de plusieurs personnes, il a finalement été remis à l’affiche pour quelques semaines supplément­aires.

LE MIRACLE DE LA 34e RUE

(MIRACLE ON 34th STREET)

Bien que le film se déroule à Noël, l’un des dirigeants du studio a insisté pour qu’il prenne l’affiche au mois de mai, car il disait que plus de gens allaient au cinéma durant l’été. Le studio a ainsi dû faire la promotion du long métrage en cachant le fait qu’il s’agissait d’un film de Noël.

Les scènes au magasin Macy’s ont été tournées dans la véritable boutique de la 34e rue, à New York. Le tournage a été complexe, car les besoins en électricit­é de l’équipe étaient supérieurs à la capacité que pouvait fournir le magasin.

LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE

Sorti en 1982, le film réalisé par JeanMarie Poiré a été adapté de la pièce de théâtre du même nom créée en 1979 par la troupe du théâtre Splendid.

À sa sortie, le film a connu un succès mitigé en salles. C’est par la suite, lors de ses télédiffus­ions, qu’il a acquis le statut de film culte.

À l’époque, la Ville de Paris a refusé de louer des emplacemen­ts publicitai­res pour l’affiche du film. On jugeait que le titre était politiquem­ent incorrect.

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L’étrange Noël de Mr. Jack
Réellement l’amour L’étrange Noël de Mr. Jack
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 ??  ?? Le sapin a des boules
Le sapin a des boules
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Maman, j’ai raté l’avion
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La guerre des tuques
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Une histoire de Noël
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Le miracle de la 34e rue
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Le père Noël est une ordure

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