Le Journal de Montreal - Weekend
POUR LE PLAISIR DES PETITS COMME DES GRANDS
Après l’éclatant succès de l’an dernier, voilà que Le Grand Spectacle de Geronimo Stilton dans le Royaume de la Fantaisie est de retour au Monument-National. Une adaptation du populaire roman jeunesse qui s’est vendu à 85 millions d’exemplaires dans 1
L’adaptation de Serge Postigo du best-seller de l’auteur Elisabetta Dami d’origine italienne, Geronimo Stilton, en spectacle musical vient de franchir une nouvelle étape soit celle de nous présenter, en plus des présentations prévues en français, la version anglaise, Geronimo Stilton Live in The Kingdom of Fantasy, également au Monument-National.
La version anglaise à Montréal n’est que la seconde étape du projet puisque dès l’an prochain, l’équipe partira présenter ce spectacle à Toronto. «Ensuite on souhaite s’attaquer à d’autres marchés», révèle le metteur en scène Serge Postigo.
UN HÉROS AU ROYAUME DE LA FANTAISIE
Le héros du spectacle est Geronimo Stilton, une souris géante qui sait parler, qui habite Sourisia et qui est également l’éditrice de l'Écho du rongeur.
«Je suis demeuré fidèle à l’oeuvre origina- le», souligne Serge Postigo qui a initié le projet et qui a travaillé un an sur l’adaptation du spectacle, l’écriture du texte et des paroles des chansons. «Mais pour arriver à faire un spectacle de deux heures, j’ai eu des choix à faire et couper de grandes portions du livre de près de 400 pages.» Ainsi on verra Geronimo Stilton faire des pieds et des mains pour sauver la reine des fées dans ce conte aux allures fantastiques. «Pour mener son périple, il devra traverser six royaumes avant d’arriver au septième», raconte le metteur en scène. Chemin faisant, le héros rencontrera tout un univers de personnages bons et méchants. Sorcières, dragon, sirènes, fées et lutins, n’en sont que quelques-uns.
UN DÉFI DE TAILLE
Tout le projet s’est avéré un défi pour Serge Postigo qui s’aventurait pour la première fois dans l’univers des spectacles jeunesse, mais la composition de la distri- bution a été un défi supplémentaire.
«Dès le départ, on savait que l’on produirait ce spectacle en langue anglaise», explique celui qui a dû dénicher des comédiens complètement bilingues.
«Être bilingue n’était pas suffisant, on devait trouver des comédiens qui n’ont aucun accent en anglais pas plus qu’en français d’ailleurs. Ce sont tous des Québécois dont plusieurs ont étudié ailleurs qu’au Québec avec une solide expérience.»
DES EFFETS MAGIQUES
Outre le jeu, les chorégraphies, la quarantaine de personnages et les costumes colorés, on a droit à une tempête de neige sur scène. Grâce à un système de ventilation, la quantité de neige est telle que l’on doit se protéger les yeux, raconte-t-on.
Avec l’imposant budget d’un million de dollars dont on disposait, on pouvait se permettre d’en mettre plein la vue.