Le Journal de Montreal - Weekend
Jean-Philippe Dion
L’entrevue la plus loin
«Rachid Badouri au Maroc. Quand on est arrivé dans les souks, je me suis senti très loin de chez moi. On a pris des images d’un charmeur de serpent pour agrémenter le reportage, mais le monsieur n’a pas aimé ça. Il était vraiment fâché contre nous!»
L’entrevue la plus touchante
«Quand Rachid Badouri nous a parlé du décès de sa mère, j’ai pleuré pour la première fois durant une entrevue.»
L’entrevue la plus drôle
«Ginette Reno. Je me suis pincé à plusieurs reprises durant les tournages. Elle m’a tellement fait rire avec son tiroir à tuques! C’était une super rencontre. Avec Ginette, on ne sait jamais ce qui peut nous arriver.»
Anouk Meunier
L’entrevue la plus touchante
«Ma rencontre avec Corneille. J’ai senti qu’il n’y avait plus de caméras, plus d’équipe de tournage... Il n’y avait que des discussions de fond. On est vraiment allé dans les tripes de Corneille. Il s’est livré sur son enfance au Rwanda comme jamais auparavant. C’était beau de voir combien il avait cheminé avec les années.»
L’entrevue la plus surprenante
«Francis Cabrel. On m’avait dit qu’il n’était pas facile d’approche, qu’il n’était pas généreux en entrevue, qu’il était quelqu’un de très froid, etc. Mais on a réussi à percer sa coquille. J’étais très fière. On a passé un après-midi chez lui en France. Ç’a été extraordinaire. Il a chanté en duo avec sa fille Aurélie pour la première fois devant des caméras de télévision. Il a joué ses grands succès....»
L’entrevue la plus drôle
«Ma ride de bateau avec Wilfred LeBouthillier en haute mer. C’était la tempête! Sur le coup, je ne trouvais pas ça drôle du tout. J’ai eu la peur de ma vie! Je pensais que j’allais périr dans un naufrage! Aujourd’hui, quand je revois ces images, je n’en reviens pas!»