Le Journal de Montreal - Weekend
À NE PAS MANQUER
Comparables aux «festivals» jamaïcains (pâtes frites, semblables à un beignet), les Johnny cake sont très populaires pour accompagner vos repas, à St-Martin. L’histoire raconte qu’à l’époque, les femmes cuisaient ou faisaient frire la pâte (farine, de la levure et du sucre) pour leur mari, qui partait travailler toute la journée. Il pouvait être pris rapidement et fournir assez d’énergie pour un repas au milieu de la journée. De là son premier nom, le « journey cake», qui avec le temps, est devenu avec le temps le «Johnny cake». Mais n’essayez pas de trouver Johnny, ce n’est qu’une simple déformation du mot Johnny! En parlant à quelques résidents, on apprend que les St-Martinois veulent travailler du côté français pour bénéficier de l’euro, mais préfèrent habiter du côté hollandais, pour le prix plus abordable des loyers. Voilà qui explique la plus grande population du côté hollandais, si l’on considère sa plus petite superficie. (53 km2 côté français et 34 km2 côté hollandais.)
Pour découvrir la côte caribéenne, une excursion en Rhino (petit bateau gonflable à moteur, de type zodiac) s’impose. Au départ de Simspson Bay, où vous pourrez voir des yachts évalués à plusieurs centaines de millions de dollars, un guide vous amènera jusqu’à Créole Rock, situé dans la Réserve naturelle de St-Martin, pour quelques minutes de plongée en apnée, où vous pourrez contempler les récifs de corail et les différentes espèces de poissons.
Sur la route, vous arrêterez entre autres à Lover’s Beach, la plus petite de l’île, Happy Bay, où certains nudistes se sont approprié une partie de la plage…
Reconnue à travers le monde, la plage de Maho Bay, situé sur le côté hollandais, est à quelques mètres seulement de l’aéro- port international Princess Juliana. En atterrissant, notre pilote nous a d’ailleurs mentionné que la piste de St-Martin était une des plus difficiles au monde, étant donné sa très petite piste d’atterrissage.
Chaque jour à Maho Bay, on inscrit sur un tableau les heures d’arrivée des vols, qui passent très près de la plage. Définitivement le seul endroit dans le monde où un Boeing 747 vous passera à quelques mètres de la tête!
Les deux capitales, Marigot du côté français et Philipsburg du côté hollandais, ont tout pour satisfaire les amateurs de magasinages avec ses petits marchés, boutiques et terrasses.
La marina de Marigot, la plus grande ville du côté français, attire quelques pêcheurs, alors que des commerçants proposent leurs épices de toutes sortes et leurs produits maison. La boulangerie française Sarafina’s est certainement l’endroit le plus fréquenté de Marigot. La file d’une vingtaine de minutes pour déguster leurs pâtisseries, sandwichs ou croissants maison, en vaut la peine.
Les boutiques de luxe (détaxées) et les petits cafés pullulent dans la capitale néerlandaise de St-Martin, Philipsburg. Les visiteurs peuvent également profiter des galeries d’art, des forts historiques, des casinos et du zoo, ainsi que de la plage de Great Bay et de sa promenade.
Étant donné que le sol, trop sec, n’est pas propice à l’agriculture sur l’île de St-Martin, les St-Martinois s’adonnent à la création d’épices de toutes sortes, de fruits séchés, de rhum et autres produits aromatisés. À Philipsburg, un détour chez Ma Doudou s’impose (une autre boutique est aussi située du côté français, dans l’arrondissement de Cul-de-sac). Vous pourrez ainsi goûter aux confitures maison faites au chaudron, aux vinaigres et huiles aromatisés et aux différentes variétés de rhum, avant de faire votre choix. La confiture de Guavaberry et le rhum banane-vanille sont définitivement à essayer.