Le Journal de Montreal - Weekend
UN RESTAURATEUR
«Ce sera la première fois que la pièce sera présentée au Québec», annonce d’emblée le comédien et coproducteur Benoît Brière.
Écrite par les auteurs canadiens, Marcia Kash et Douglas E. Hughes, la comédie policière Too Many Cooks, qui a été présentée la première fois en Ontario en 2003, a été traduite par René Richard Cyr. C’est d’ailleurs lui qui assurera la mise en scène de cette comédie aux allures de vaudeville qui affiche déjà complet pour quatre soirs.
UN CHEF ABSENT
Nous sommes au début des années 1930, en pleine période de prohibition, à la suite de la Grande Dépression de 1929. «C’est la période où les commerces fermaient leurs portes», souligne le comédien.
Malgré les risques financiers, le restaurateur, Irving Bubbalowe interprété par Benoît Brière, et sa fille Honey, personnifiée par Émilie Bibeau, ont tout misé pour ouvrir un nouveau restaurant sur le site touristique des chutes du Niagara. Mais rien ne sera facile et tout risque de tourner à la catastrophe. Déjà, le jour de l’inauguration, le réputé chef cuisinier français, Monsieur LaPlouffe, qui est aussi chanteur, que l’on vient d’embaucher ne se pointera pas.
Par un étrange hasard, apparaîtra Frank Plunkett, campé par Luc Guérin, qui cherche désespérément un emploi. «Comme il est sans le sou, et qu’il risque d’être expatrié, il se fera passer pour le chef LaPlouffe», révèle Benoît Brière.
ALCOOL DE CONTREBANDE
Pour mettre du piquant à la sauce, un livreur de marchandise, Mickey (Marc
Beaupré) dissimulera en douce dans la cave du restaurant, une cargaison d’alcool de contrebande volée à un mafioso sans scrupule de Chicago (Martin Drainville).
«Monsieur Bubbalowe verra les caisses défiler croyant qu’il s’agit de boîtes de soupe, mais ce sont 500 bouteilles de Whisky, précise l’acteur. La vente d’alcool y est illégale. Irving Bubbalowe risque de perdre son restaurant et même la prison.»
De là, une série de rebondissements surviendront. On assistera à l’arrivée d’un agent de la GRC (Bruno Marcil), ainsi qu’à celle d’une inspectrice d’Immigration Canada (Josée Deschênes) à la recherche de Frank Plunkett accusé d’être un communiste.
«On aura des portes battantes sur scène et il faut s’attendre à beaucoup d’entrée et de sortie», conclut Benoît Brière.