Le Journal de Montreal - Weekend
English Graffiti, Columbia
Troisième CD, plus garage qu’indie rock, pour ce band qui s’est vu qualifié de version britannique des Strokes. Tout est joué et démontré dès les trois premiers titres. Le son est une recette empruntée aux années 80; beaucoup d’écho, rythmique nerveuse et frénétique, guitares sursaturées et abrasives, synthpop des années 80. En prime une manière de chanter hargneuse, teigneuse, post-punk. Le tout arborant un détachement suspect. Puisque cela est servi en fin de compte sans aucune forme d’originalité. À preuve ( All Afternoon In Love) d’une banalité affligeante, voire des refrains ( Denial) dérivés de la pop des années 60. Une décision semble-t-il pleinement assumée. The Vaccines affiche simplement leurs couleurs; des tounes simples, de l’attitude, un look brit et baveux, un son de casserole ( Radio Bikini), entre punk et new wave 80 ( Maybe I Could Hold). Efficace, mais mince.