Le Journal de Montreal - Weekend

Louis Morissette « LE

- Bruno Lapointe Le Journal de Montréal

Le projet de mettre sur pied une revue musicale québécoise au contenu 100 % américain aurait pu faire hésiter de nombreuses maisons de production. Mais pas celle de Louis Morissette. «Ce serait hypocrite de dire que ce genre de spectacle n’a pas sa place au Québec», plaide-t-il.

«Quand on allume la radio aux heures de grande écoute, c’est de la musique américaine qu’on entend. La musique francophon­e est souvent reléguée aux fins de soirée. C’est la triste réalité, mais je n’ai aucun contrôle là-dessus», poursuit Louis Morissette.

C’est donc en gardant en tête la popularité de la musique américaine que sa maison de production Koscène a donné le feu vert à ce projet. Bien qu’il soit le président de cette entreprise, il agit à titre d’agent de tournée pour American Story.

«La musique américaine occupe une grande place dans la culture nord-américaine. Plusieurs chansons ont le pouvoir de nous replacer dans un moment précis en quatre secondes: première blonde, première maison, etc.», explique Louis Morissette.

∂ MARC-ANDRÉ FORTIN ∂

ENDLESS LOVE

Pour la première production musicale de sa compagnie, Louis Morissette a tenu à s’entourer d’une équipe chevronnée. C’est ainsi qu’il a pu compter sur l’aide de Mike Gauthier, à titre de directeur musical, et de Christian Sbrocca à la mise en scène. Ce dernier a entre autres signé la mise en scène du spectacle Beatles Story en 2010. Le choix des trois chanteurs a lui aussi été crucial.

«Tu n’embarques pas dans un projet comme ça sans être entouré de king pins », souligne-t-il.

Tout de même, Louis Morissette n’était pas complèteme­nt étranger au domaine des spectacles musicaux, Elvis Story ayant été créé par son beau-père Guy Cloutier. «Je peux dire que c’est un spectacle que j’ai vu assez souvent, merci», plaisante-t-il.

EN TERRAIN CONNU

Qui plus est, Louis Morissette a baigné, en grandissan­t, dans la culture musicale anglophone, qu’elle soit américaine ou britanniqu­e. Dans sa jeunesse, à Drummondvi­lle, il avoue avoir été «branché sur des groupes comme les Rolling Stone, The Who, les Beatles et Led Zeppelin.»

La réalité de ses trois enfants, cependant, est bien différente. Delphine, Ra-

∂ KIM RICHARDSON ∂ NATURAL WOMAN (ARETHA FRANKLIN)

«C’est un grand classique. J’ai beau l’avoir chanté des millions de fois, je ne m’en lasse jamais. Mais c’est aussi une chanson qui vient avec beaucoup de pression puisque c’est LA chanson d’Aretha Franklin.»

∂ RICK HUGHES ∂

AMERICAN TRILOGY

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