Le Journal de Montreal - Weekend
DEUX RETOURS TRÈS ATTENDUS
Ce week-end, les amateurs d’indie rock seront servis alors que deux groupes très appréciés, Tame Impala et Ratatat, lancent leurs nouveaux albums. Préparez vos systèmes de son.
Duo de Brooklyn, Ratatat a patienté cinq longues années avant de lancer un nouvel opus, le successeur de LP4. «Modestement» intitulée, Magnifique, cette nouvelle galette nous ramène la formation électro-rock dans ce qu’elle sait faire de mieux: des chansons aux mélodies corrosives. On n’a qu’à écouter le deuxième extrait, la très accrocheuse Abrasive, pour s’en faire une bonne idée.
Fondé en 2001, par Evan Mast et Mike Stroud, Ratatat a rapidement connu du succès, notamment grâce à la première pièce de son album homonyme, Seven
teen Years, qui a eu des résonances auprès des collégiens américains. La pièce a aussi été utilisée dans différentes publicités télévisées, de même que dans le film
Cloverfield.
Ratatat viendra se produire au Métropolis dans quelques semaines. Il s’agira du premier spectacle du duo à Montréal depuis son passage au festival Osheaga, en 2011.
En mai dernier, Tame Impala s’est produit dans deux Métropolis bondés. Dans un spectacle très visuel, le groupe australien avait bien sûr joué plusieurs pièces de ses deux premiers disques, Innerspea
ker et Lonerism, mais aussi quatre chansons de son album à paraître, Currents.
Les nouveaux morceaux, encore incon- nus du public, avaient été bien accueillis par la foule, notamment Let It Happen, première pièce du spectacle et morceau d’ouverture de Currents.
Après quelques écoutes du nouveau disque, on cherche toutefois le côté psychédélique qui nous avait tant fait apprécier Tame Impala, sur ses deux premières offrandes. Currents tombe parfois dans la pop légère inspirée des années 1980 et on regrette l’absence de morceaux aussi puissants que l’était Elephant. Les albums Currents, de Tame Impala, et Magnifique, de Ratatat, sont présentement sur le marché. Ratatat sera aussi de passage au Métropolis le 1er septembre.