Le Journal de Montreal - Weekend
JAKE GYLLENHAAL SUR...
SA FAÇON DE SE PRÉPARER POUR UN RÔLE
«Chaque rôle demande un type de préparation différent. Parfois, on ne se sent pas si loin d’un personnage et on n’a pas nécessairement besoin de faire un grand boulot de préparation. Et dans d’autres cas, le personnage est très loin de nous et il y a un long processus de recherche et beaucoup de travail pour arriver à comprendre son univers. Dans le cas du Gaucher, c’est un milieu dont j’ignorais tout, alors je sentais que j’avais besoin de créer mon propre univers. Ç’a été un processus long et exigeant.»
LES FILMS DE BOXE
«Il y a évidemment beaucoup de bons films de boxe qui ont été réalisés, mais on a essayé de ne pas trop y penser. Personnellement, je suis un grand fan du cinéaste Ken Loach et, même si ce n’est pas un film de boxe, son drame My Name Is Joe m’a beaucoup inspiré pour le parcours émotif du personnage qui a fait des choses regrettables dans son passé et qui doit se remettre dans le droit chemin. «En ce qui concerne les scènes de boxe, je trouve qu’Antoine (Fuqua) a réussi à les filmer avec un réalisme et une brutalité que je n’avais jamais vus avant.»