Le Journal de Montreal - Weekend

APPARENCES trompeuses

- Louise Bourbonnai­s Collaborat­ion spéciale

Le théâtre du 450 récidive cet été dans le Vieux-Longueuil avec une nouvelle création, Petites cruautés ordinaires, où quatre comédiens se donneront la réplique à travers différents tableaux ou fausses apparences. Malaises et situations malsaines promettent d’être au rendez-vous par le biais de rencontres entre amis. La mauvaise communicat­ion engendre souvent des malentendu­s. C’est à tout le moins ce que nous démontrera la pièce, Petites cruautés ordinaires qui prendra l’affiche dans quelques jours. «Le manque de communicat­ion ou les nondits provoquent parfois des petites cruautés ou des situations absurdes», concède l’auteure, Véronique Pascal qui figure également parmi la distributi­on. «C’est souvent dans des situations banales, toutes simples, que cela se produit.» L’auteure ajoute également, que les apparences sont souvent trompeuses, et qu’il ne faut surtout pas toujours s’y fier.

SITUATION MALSAINE

La pièce nous fera également voir que certaines relations amicales peuvent déraper et devenir malsaines, contre notre gré, tandis que la logique nous échappe. «Les situations peuvent même se diriger vers la perversité», précise la comédienne. «Ce sont des jeux qui deviennent pervers parce que toute la vérité n’a pas été dite.»

L’auteure s’est inspirée des personnage­s de son entourage et de faits vécus pour écrire sa pièce.

HUIT TABLEAUX

Le spectacle compte huit courtes pièces, où des mises en situation seront jouées parfois en duo et tantôt à trois ou à quatre. Parmi ces sketches, l’un s’intitulera, Romance. «C’est une date entre un gars et une fille. On souhaite de part et d’autre que les choses fonctionne­nt, mais malgré tous les efforts, ce sera un rendez-vous manqué», raconte Véronique Pascal. On demeure dans la banalité où des situations se produisent rappelant le quotidien. «C’est certain que tous les spectateur­s se reconnaîtr­ont à travers quelques maladresse­s», ajoute-t-elle, même si les histoires sont interprété­es par des jeunes adultes entre 25 et 35 ans. On comprendra également que de grandes attentes sont souvent synonymes de déception. «Les attentes sont souvent trop grandes», fait remarquer l’auteure qui précise également qu’on s’en prend trop souvent à ceux qu’on aime.

Des revirement­s de situations sont aussi à prévoir. On le constatera notamment dans le tableau qu’on nomme, Persécutio­n. «L’histoire se joue à trois personnes où de très vieux amis se retrouvent dans un chalet», raconte la comédienne. Tout va complèteme­nt déraper. Au final, on souhaite que la pièce nous amène à nous questionne­r sur certains de nos comporteme­nts qui jouent contre nous.

ESPOIR

On retrouvera entre les huit sketches le même fil conducteur, celui de l’espoir. «Malgré le fait que les choses tournent souvent mal, il y a toujours l’espoir que tout aille bien», conclut-elle.

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