Le Journal de Montreal - Weekend
UN CHALET DE VACANCES en guise de refuge
Parfois, les vacances au chalet sont synonymes de tranquillité. Mais pas toujours. Surtout pas au théâtre, un endroit où les choses se déroulent souvent différemment. C’est d’ailleurs ce que l’on verra sur les planches du Studio-Théâtre Paul Hébert, où un
Écrite par l’auteur et metteur en scène français, Francis Joffo, la pièce qui a vu le jour en 1995 en France sous le nom, Quelle famille! a été adapté par Yves Kirouac pour lui donner une saveur toute québécoise. «C’est une comédie de boulevard», dit Germain Nadeau, du Théâtre Les Bâtisseurs de montagnes qui assure la mise en scène de la pièce.
En plus d’avoir déménagé au Québec, la pièce a aussi été actualisée. «Elle est campée dans l’actualité d’aujourd’hui», ajoute-t-il.
Bien que la pièce compte plusieurs malentendus et quiproquos, dans la plus pure tradition burlesque, on nous raconte qu’il ne faut pas s’attendre à voir des portes qui claquent. «C’est surtout une comédie loufoque bien écrite avec beaucoup de rythme», dit le metteur en scène qui en est à sa seizième année au théâtre. «Ç’a été un grand défi de monter cette pièce.»
GRANDE CONFUSION
Campée dans un magnifique chalet de vacances, on comprendra qu’il y aura plus de gens présents sur place que ce qui était prévu. «C’est une très belle maison de campagne située dans les Cantons-de-l’Est», souligne Germain Nadeau.
Si la demeure est belle, elle a séduit un trop grand nombre de personnes et le beau chalet a fait l’objet d’une surlocation. «Trois couples s’y retrouvent aux mêmes dates, il y a eu confusion au moment des réservations», dit Germain Nadeau.
C’est que le fameux chalet a été vendu et que les nouveaux propriétaires ont décidé de prêter leur nouvelle résidence secondaire à un couple d’amis.
Si bien que tout s’annonce pour que les couples qui ne se connaissent pas, passent leurs vacances sous le même toit.
DES ÉVÉNEMENTS
INSOLITES
Pour ajouter un peu d’humour à cette histoire loufoque, une série d’évènements insolites surviendront.
De surcroît, les locataires du chalet n’ont rien de banal. «L’un d’eux est un évadé de prison, dit le metteur en scène. C’est plutôt un bum de ruelle, qu’un criminel dangereux. On est néanmoins à sa recherche.»
À cela s’ajoute une histoire en lien avec une voiture volée.
Même si les traits des personnages sont très grossis, on nous annonce qu’ils sont néanmoins fort sympathiques et très attachants.