Le Journal de Montreal - Weekend
LES ANGLAIS QUI RÊVAIENT D SOLEIL
Django Django est de ces groupes parfaits à écouter pour la période estivale. Mélodiquement très fortes, les chansons du groupe s’accompagnent très bien pour des balades en voiture.
«Nous avons écrit le nouvel album en plein milieu d’un hiver très froid en Angleterre, nous indique le sympathique Vincent Neff, au bout du fil. Nous pensions déjà à un climat plus chaud. C’est pour ça que l’on retrouve beaucoup de moments lumineux sur le disque, mais aussi d’autres morceaux plus sombres.»
VIRÉE DANS LES BARS DE MONTRÉAL
Ce week-end, Django Django viendra à Montréal, dans le cadre d’un concert intérieur présenté par le festival Osheaga. Quand on demande à Vincent Neff ce qu’il se souvient du premier passage du groupe dans la métropole, en 2012, le chanteur nous raconte qu’il était parti faire la tournée des bars, après le concert au Petit Campus.
«Nous étions allés dans différents petits bars. C’était une très belle soirée! Par contre, nous jouions le lendemain à Québec et je n’ai pas vraiment de souvenirs de ça... (rires)»
Même si le nouvel album est paru en mai dernier, la formation interprète une majorité de morceaux de son premier album homonyme, sorti il y a trois ans.
«Nous avons commencé à travailler sur des nouvelles chansons, que nous jouons Après avoir vu son premier album être en nomination pour le prestigieux Mercury Prize, au Royaume-Uni, le groupe anglais d’art rock, Django Django, est revenu au printemps avec un nouveau disque, tout aussi excellent,
Born Under Saturn. À quelques jours de son concert à Montréal, Le Journal s’est entretenu avec le chanteur, Vincent Neff. en Europe depuis quelques mois. Mais nous attendons que le visuel de certaines pièces soit prêt. Par exemple, nous allons tourner un nouveau vidéoclip pour Pause
Repeat. » La nomination pour le Mercury Prize a été un grand moment pour le groupe, selon Vincent Neff. «Ça nous permet maintenant de jouer dans de très belles salles. Nous sommes allés aux États-Unis où nous avons joué à Columbus, en Ohio, devant 1200 personnes. Nous ne savions même pas que cette ville existait!»
LA PRESSION DU DEUXIÈME ALBUM
À la suite de cette prestigieuse nomination, les musiciens ont senti une petite pression lors de la création du nouvel album. «Quand tu fais ton premier disque, personne ne te connaît, mentionne Vincent Neff. Mais pour le deuxième, on voulait atteindre certains standards qu’on s’était fixés. Ce sont des chansons avec lesquelles nous allons passer le reste de notre vie, que ce soit en les écoutant dans un bar ou quand quelqu’un les fait jouer dans la voiture. Il ne fallait pas regretter des choses. Personnellement, j’ai aussi demandé conseil à mes soeurs. Elles avaient été parmi les premières à entendre nos toutes premières chansons. Et je leur ai encore fait écouter le nouveau disque en premier. Je voulais les rendre heureuses!»