Le Journal de Montreal - Weekend
DE LIMOILOU À CÉLINE DION
Artiste nouvellement arrivée dans le paysage musical québécois, Safia Nolin savoure le succès de son tout premier album, Limoilou, paru en septembre 2015 et qui a reçu un accueil très positif. Le Journal lui a posé quelques questions à la veille de son pa
Comment envisages-tu le concert au Club Soda? «Ce sera mon plus gros show à moi toute seule. Donc je suis un peu nerveuse! On sera full band, ce qui n’est jamais arrivé encore. Il y aura aussi des invités que je ne veux pas dévoiler pour garder la surprise.» Combien serez-vous sur scène? «On sera quatre, avec basse, batterie et guitare. D’habitude, je joue tout le temps en duo. Ce n’est pas tant parce que c’est plus simple, mais plutôt parce que ça me tente de jouer à deux. C’est vraiment le fun. On connecte musicalement. Pour les Francos, ce sera juste un trip. On a voulu faire un show spécial et inviter les musiciens qui ont joué sur l’album.» Que feras-tu comme chansons? «Je vais faire mon album au complet et quelques reprises. Je pense aussi faire d’autres chansons, mais je ne sais pas lesquelles encore!» Qu’est-ce que ça représente pour toi de jouer aux FrancoFolies? «C’est une opportunité de jouer à Montréal, ce qui est quand même assez rare. On ne joue jamais à la maison. Ça donne aussi l’occasion d’aller voir tous les amis musiciens jouer eux aussi à la maison.» Ton premier album est sorti en septembre, l’an dernier. Comment as-tu vécu le tourbillon qui a suivi? «J’ai fait beaucoup de shows. C’est étourdissant, mais aussi le fun. C’est ce que je veux faire dans la vie, donc je suis contente de ce qui arrive!» L’album a été très bien accueilli. À quoi t’attendais-tu comme réception? «Je ne m’attendais à rien. C’est un peu ma façon de voir la vie. J’essaie de l’appliquer dans toutes les sphères de la vie, même si ça ne fonctionne pas tout le temps. Mais en musique, je n’ai pas d’attentes. Pour vrai, je n’avais aucune idée de la façon dont ce serait accueilli. Je pensais sortir mon album et faire quelques petits shows. Mais finalement, ça s’est mieux passé que ça!» Qu’est-ce qui a changé dans ta vie depuis six mois? «Pas grand-chose, honnêtement. Je me sens mieux dans ma peau, je dirais. Et j’habite déjà à Montréal depuis plus de deux ans, donc ça n’a rien changé sur ce plan.» Je présume que tu es toujours attachée à Québec, après avoir appelé ton album Limoilou? «Oui, mais je ne m’ennuie pas vraiment de la ville parce que tout va bien à Montréal. Mais je garde de très bons souvenirs de Québec. C’est mon hometown.» Es-tu allée faire des spectacles à Limoilou depuis la sortie de ton album? «Non, en fait je n’ai jamais joué à Limoilou de ma vie! (rires) Il faudrait que je remédie à cette situation terrible.» Faire autant de route pour les concerts t’inspire-t-il à écrire de nouvelles chansons? «Je trouve que non! Jusqu’à maintenant, je veux juste profiter de ce que je fais. Je n’ai pas envie de rentrer dans ma chambre d’hôtel et d’écrire des tounes. J’ai envie de relaxer et de profiter de toute cette vie. Je n’ai pas la pulsion d’écrire en ce moment. J’ai fuck all! Mais je sens que ça va revenir bientôt.» Quel est ton rapport avec la scène? Te sens-tu bien devant une foule? «Oui, en spectacle, je dis beaucoup de conneries. J’aime parler de Céline Dion parce que je suis une grande fan. Je l’adore. C’est à cause d’elle que je fais de la musique. Quand j’étais petite, Céline était mon modèle de vie. Bon, pas tant que ça, parce que je ne veux pas me marier avec mon gérant. (rires) Mais sinon, je l’aime bien! J’ai fait plusieurs reprises d’elle en concert, dont My Heart Will Go On et Pour que tu m’aimes encore.»