Le Journal de Montreal - Weekend

UN ÉTÉ FORT OCCUPÉ POUR IAN KELLY

Ian Kelly a choisi pour sa tournée estivale de jouer uniquement dans des petites salles. L’auteur, compositeu­r et interprète montréalai­s préfère se produire dans des endroits bien remplis.

- Yves Leclerc Le Journal de Québec Toutes les dates de la tournée estivale de Ian Kelly sont en ligne à l’adresse iankellysm­usic.com

Ian Kelly avoue qu’il aime voir le mot «complet» à côté des dates de son calendrier de spectacles.

«C’est pas mal plus le fun de jouer dans une petite salle de 200 ou 500 spectateur­s qui est remplie que de voir des rangées vides dans le balcon d’un endroit qui peut accueillir 1200 personnes. La “vibe” n’est pas du tout la même», a-t-il fait remarquer, lors d’un entretien.

Le multi-instrument­iste aura un été fort occupé avec une série de trente spectacles entre le 28 juin et le 10 septembre. Ce qui inclut 20 concerts de la tournée du Réseau des organisate­urs de spectacles de l’est du Québec (ROSEQ).

Une série de prestation­s qui l’amèneront à Pont-Rouge, Saint-Pierre-de-l’Îled’Orléans, Havre-Saint-Pierre, Fermont, Petite-Vallée, Gaspé et aux Îles-de-la-Madeleine.

Ian Kelly se produira en solo lors de cette grande tournée estivale.

«Les chansons du disque SuperFolk, comme celles de Speak Your Mind, se prêtaient bien à cette aventure en solo», a-t-il indiqué.

CONCERTS ENREGISTRÉ­S

Le père de trois enfants, âgés de 11 mois à 10 ans, a organisé sa tournée afin d’être sur la route uniquement du jeudi au samedi.

«J’ai le goût, maintenant, de ne pas être trop loin et trop longtemps de la maison», a-t-il indiqué.

Ian Kelly rendra disponible, à la fin de ses spectacles, l’enregistre­ment intégral de chacune de ses prestation­s.

«C’est quelque chose que je souhaitais faire depuis un bout de temps, mais mon ancienne compagnie de disques ne me le permettait pas», a-t-il précisé.

L’auteur, compositeu­r et interprète a cette idée depuis qu’il a fait la première partie de Joseph Arthur aux États-Unis en 2011

«Il offrait l’enregistre­ment de ces concerts après chaque spectacle. Ça sonnait un peu tout croche et il fallait attendre 30 minutes avant d’avoir le CD. C’est plus facile aujourd’hui avec les nouvelles technologi­es. Les gens vont pouvoir acheter une clé USB du concert en sortant de la salle. C’est un beau souvenir et il y a quelque chose de l’fun là-dedans», a-t-il expliqué, précisant qu’il a enregistré tous les concerts qu’il a donnés au cours des cinq dernières années.

EN FRANÇAIS

Ian Kelly n’a pas l’intention de repartir sur la route à l’étranger après cette série de spectacles au Québec.

Il a des projets de réalisatio­n, son studio dans les Laurentide­s et il passera une partie de l’hiver à travailler sur la trame sonore d’un long-métrage québécois, dont il n’a pas voulu en dire plus.

«J’ai décidé de m’occuper plus de ma carrière québécoise. Je n’ai pas envie, pour le moment, d’aller développer de nouveaux territoire­s à moins que la demande soit forte. Ce n’est pas comme si j’étais une grande vedette en Europe. En ce moment, je tripe studio et ce mode de fonctionne­ment avec des spectacles du jeudi au samedi me convient bien», a-t-il dit.

Ian Kelly raconte qu’il n’a pas l’intention, même s’il écrit de plus en plus en français, de lancer, à court terme, un disque entièremen­t dans la langue de Molière.

«J’en avais écrit plusieurs pour SuperFolk, mais j’en ai gardé seulement deux. Ça fait 20 ans que j’écris en anglais et je ne suis pas encore aussi bon en français. Ça va bien pour l’écriture, mais je suis moins certain lorsque je m’entends chanter en français», a-t-il laissé tomber.

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