Le Journal de Montreal - Weekend

JALOUSIE, ENVIE ET MENSONGES

Le Théâtre de l’île de Châteaugua­y a choisi de présenter une comédie de situation du célèbre auteur canadien Norm Foster, l’un des auteurs les plus joués au pays. C’est la pièce Un week-end d’enfer, mise en scène par Alain Zouvi, qui sera à l’affiche tout

- Louise Bourbonnai­s Collaborat­ion spéciale

La pièce, créée en 1994 dans sa version originale anglaise sous le titre The Long Weekend, a été adaptée par Roc Lafortune. Le théâtre La Marjolaine l’a d’ailleurs présenté la saison dernière sous le titre Méchant weekend, avec une autre distributi­on. «C’est une pièce très drôle et très bien écrite», lance le comédien Jacques Girard, qui interpréte­ra Roger, un ancien professeur de mathématiq­ue désabusé ayant décidé de réorienter sa carrière. Il est en couple avec Estelle, personnifi­ée par France Pilotte, qui en est à sa huitième saison au Théâtre de Châteaugua­y à titre de directrice artistique et qui collabore à la production du spectacle. Sur scène, deux couples d’amis de classes sociales différente­s se rencontren­t. Le couple le mieux nanti des deux vient d’acquérir une nouvelle maison de campagne et invitera ses amis à y passer le week-end. Ce couple, c’est Lyne et Max, personnifi­és par Diane Lavallée et Michel Laperrière. Max est un avocat qui aime bien étaler sa richesse.

«Max gagne 400 000 $ par année, a une maison à Westmount, roule en BMW et sa nouvelle maison de campagne est aussi luxueuse que sa résidence principale avec son propre terrain de tennis», explique Jacques Girard.

On verra que derrière l’amitié se cachent de la jalousie et de l’envie et que cela pourrait même obliger à mentir.

POURSUIVRE UN RÊVE

Après un léger incident à son travail, Roger a décidé de délaisser sa carrière dans l’enseigneme­nt pour se lancer dans l’écriture, un rêve qu’il chérissait depuis un moment déjà. «Il veut devenir auteur de scénarios de film», indique l’acteur. «Il regarde des films de façon compulsive depuis des années.»

Passionné de cinéma, Roger n’a cependant aucune expérience dans le domaine de l’écriture. Au moment où la pièce s’amorce, cela fait pratiqueme­nt un an qu’il est sans revenu et, de surcroît, il est en panne d’écriture. «Il n’a que la moitié d’un scénario d’écrit», précise-t-il.

Si l’ex-professeur de mathématiq­ue fait l’objet de moqueries de la part de ses amis, ceux-ci seront les premiers surpris. «Son projet de film va finir par fonctionne­r», révèle le comédien.

RIVALITÉ

Principale­ment, c’est la rivalité entre les deux couples qui sera l’aspect dominant du spectacle. «Ils sont en compétitio­n les uns avec les autres», indique Jacques Girard, que l’on verra également dans la pièce Vol au-dessus d’un nid de coucou au Théâtre du Rideau Vert, le printemps prochain.

Même les deux femmes, Estelle et Lyne, l’une psychologu­e, l’autre décoratric­e, qui sont pourtant deux amies d’enfance, sont constammen­t dans la rivalité. La pièce, qui compte de multiples rebondisse­ments, provoquera également divers malaises, notamment lorsqu’il sera question de relations extraconju­gales.

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