LA NOUVELLE-FRANCE À MONT-SAINT-HILAIRE

C’est en train de devenir une tradition. La Maison amérindienne organise pour une quatrième année de suite le Grand Rassemblement des coureurs des bois, le week-end des 25 et 26 juin prochains.

Mais nul besoin d’être un coureur des bois pour y aller. C’est ouvert à tout le monde et c’est gratuit.

LES INDIENS BLANCS

On a tendance à l’oublier, mais les coureurs des bois ont marqué notre histoire. Contrairement aux missionnaires et autres Blancs destinés à assimiler les Amérindiens, ils vivaient avec eux et comme eux.

On va donc revivre cette époque le weekend prochain, au pied du mont Saint-Hilaire. Autochtones et coureurs des bois vont installer leur campement dans l’érablière de la Maison amérindienne. Plusieurs autres personnages y seront: un habitant, un soldat, une chandelière, un aubergiste…

Ce sera aussi l’occasion de découvrir des mets traditionnels ou encore de s’initier aux vieux métiers, aux jeux et aux danses de la Nouvelle-France. Au fait, l’événement aura lieu beau temps, mauvais temps.

TANT QU’À Y ÊTRE

Le samedi de l’événement, la Maison amérindienne va inaugurer l’exposition collective Microcosme, jumelant sept artistes bas-laurentiens avec sept artistes autochtones du Québec.

Toujours le même week-end, un circuit guidé en autobus passant par la Maison amérindienne fera découvrir les attraits de MontSaint-Hilaire, à l’occasion du 50e anniversaire de cette ville aux allures champêtres. Pas moins de huit arrêts sont prévus, entre autres au Manoir Rouville-Campbell et au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire.

Il y a beaucoup à découvrir aux alentours du mont Saint-Hilaire, appelé jadis Wigwomadensis par les Abénakis, signifiant colline en forme de Wigwam.

La Maison amérindienne et son jardin. inspiré des Premières Nations. La couturière au kiosque du canonnier. Xxxxxx Xxxxxx L’événement va nous faire revivre l’époque des coureurs des bois, ces Blancs qui vivaient avec les Amérindiens.