Le Journal de Montreal - Weekend

ALEXANDER MAGNIFIQUE LE

Alexander Skarsgard (le superbe vampire de True Blood) incarne Tarzan dans cette épopée réalisée par David Yates (Harry Potter).

- Isabelle Hontebeyri­e

Jane, elle, est jouée par Margot Robbie, Christoph Waltz fait le méchant et tout ce beau monde évolue dans une jungle à la végétation luxuriante… mais artificiel­lement reconstitu­ée sur deux gigantesqu­es plateaux près de Londres.

John Clayton III, Lord Greystoke, vit dans son manoir familial avec sa femme, Jane (Margot Robbie). Mais les deux amoureux n’ont qu’une seule envie, celle de retourner au Congo, lieu de leur rencontre. Là-bas, le danger les guette en la personne du capitaine Rom (Christoph Waltz), qui avec l’aide du méchant chef de tribu (Djimon Hounsou) veut kidnapper Jane pour se venger de Tarzan.

LA SUITE DES AVENTURES

Entièremen­t tourné dans les studios Leavesden de Londres – les lianes et la végétation sont fausses –, La légende de Tarzan n’est pas un remake des histoires précédente­s, au contraire, Alexander Skarsgard ayant qualifié ce long métrage de sorte de suite au Greystoke, la légende de Tarzan avec Christophe Lambert. «Quand on le rencontre, il vit en Angleterre. Il est très civilisé, il est un lord britanniqu­e, puis, il retourne au Congo, son “chez lui” émotionnel. C’est là que l’on voit la dichotomie entre l’homme et l’animal», a expliqué l’acteur aux journalist­es invités à visiter l’immense plateau de tournage en septembre 2014.

«Il n’est pas heureux. Pour moi, c’est un aspect de l’histoire que j’ai trouvé fascinant. Je crois que cette opposition de l’homme contre la bête est quelque chose que nous vivons tous. D’une certaine manière, nous ne sommes que des animaux qui tentent de fonctionne­r dans une société moderne et civilisée.»

«De revenir aux sources de ce que l’on est au fond de soi est quelque chose de terrifiant, d’autant que Tarzan n’en parle à personne. Il ne peut se confier ni à Jane ni à son grand-père, incarné par John Hurt. Son retour au Congo génère un cheminemen­t physique et émotionnel très interne, et c’est à ce moment que ses souvenirs refont surface», a-t-il complété.

ENTRE DEUX MONDES

Pour Alexander Skarsgard, Tarzan est déchiré entre ces deux mondes – celui d’où il vient et celui dans lequel il a été élevé –, sentiment illustré par son questionne­ment sur sa mère. «Oui, on verra des souvenirs avec Kala, sa mère singe. Qui est sa mère? Est-ce Kala ou Alice Clayton, qu’il n’a jamais rencontrée? Et ça aussi, ça fait partie de son cheminemen­t.»

Au chapitre des petits secrets de production, Tarzan ne porte pas de pagne à proprement parler. S’il faut en croire la costumière Ruth Myers, c’est le pantalon très «british» du début du long métrage qui se déchire peu à peu pour devenir un vieux vêtement. Quant à Alexander Skarsgard, avant de tourner une scène à haute teneur en adrénaline, il pousse des cris gutturaux pour se mettre dans l’ambiance. «Tarzan n’est pas le premier rôle pour lequel j’emploie cette technique. Ça me permet de trouver le ton juste», a-t-il souligné.

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La légende de Tarzan déboule sur les écrans de la province dès le 1er juillet

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