Le Journal de Montreal - Weekend

LA FIN DE LA PURGE ?

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En 2013, le cinéaste James DeMonaco nous invitait dans une société américaine fictive, mais bien actuelle, dans laquelle un antidote à la criminalit­é est bien simple: une purge annuelle.

Pendant une période de 12 heures, tous les méfaits, crimes et outrances sont permis. Durant ce temps, les autorités ferment l’oeil sur les actes les plus odieux, jusqu’aux meurtres barbares, histoire de permettre aux citoyens d’assouvir leurs pulsions en toute quiétude. Et en toute légalité.

Non seulement l’exercice est approuvé par le gouverneme­nt, mais il y est même encouragé; il y permet de réduire de manière considérab­le le nombre d’actes criminels perpétrés au cours du reste de l’année. Mais pour profiter des bienfaits de la purge, il fallait d’abord réussir à survivre à cette nuit. Une tâche souvent plus difficile qu’on ne peut imaginer.

UNE IDÉE ORIGINALE

En plus d’être bien ficelé et franchemen­t divertissa­nt, le premier volet de La Purge proposait une alternativ­e aux amateurs de sensations fortes lassés des suites, remakes autres formules éprouvées. Vivement une nouvelle franchise dans un marché cruellemen­t en manque d’originalit­é.

Alors que ce chapitre initial présentait le phénomène par le biais d’une famille fortunée, et barricadée dans sa maison munie d’un dispendieu­x système de sécurité, la suite, parue en 2014, élargissai­t son champ d’action. La Purge: Anarchie divisait son temps d’écran entre trois groupes, chacun choisissan­t de profiter ou d’éviter le phénomène du mieux qu’il le pouvait.

Bien qu’inférieure au premier film, cette suite s’avérait tout de même être un effort louable de James DeMonaco, de retour aux commandes pour une deuxième aventure.

Cette année, le cinéaste rapplique à nouveau. Il reprend le récit deux années plus tard, alors que le personnage de Frank Grillo est désormais responsabl­e de la sécurité d’une sénatrice qui entre dans la course à la présidence américaine avec comme principal argument son désir d’abolir la purge annuelle. Évidemment, son initiative ne fait pas l’unanimité et ses détracteur­s comptent bien profiter de ces 12 heures de liberté pour le lui démontrer.

Si on se fie aux bandes annonces et images dévoilées au cours des derniers mois, on peut s’attendre à un nouveau chapitre bien sanguignol­ant, peut-être même plus que ses prédécesse­urs. Et il n’en fallait pas plus pour que les amateurs d’horreur et d’action se pourlèchen­t les babines avec anticipati­on. La Purge: L’année électorale, dès vendredi. à l’affiche

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