Le Journal de Montreal - Weekend

UN THÉÂTRE MUSICAL SUR UNE NOTE ROMANTIQUE

Des fraises en janvier, une pièce d’Évelyne De La Chenelière créée en 1999, sera présentée pour la toute première fois dans une adaptation musicale. La nouvelle distributi­on sera notamment composée de Stéphane Archambaul­t et d’Isabelle Blais, qui devraien

- Louise Bourbonnai­s Collaborat­ion spéciale louise.bourbonnai­s @quebecorme­dia.com

C’est à Joliette que prendra place, dans les prochains jours, ce théâtre musical qui, en plus de mettre de l’avant un chassé-croisé amoureux, nous fera entrer dans le jeu de la vérité et du mensonge.

Dans sa version originale, cette pièce, qui a connu du succès en 2002 au Théâtre d’Aujourd’hui et deux ans plus tard chez Duceppe et qui a pris l’affiche dans sept pays, se veut une quête amoureuse présentée sous la forme d’une comédie romantique.

«J’ai été interpellé­e par le texte de cette pièce, qui est vraiment bien écrite», confie la comédienne Isabelle Blais à propos de l’histoire mettant de l’avant deux couples qui se cherchent, et où s’entrecrois­eront la réalité et la fiction. «On y a ajouté de la musique à la manière d’un film qui aurait sa trame sonore», explique-t-elle. Au-delà de la trame musicale, la pièce compte également quelques chansons.

PEUR DE L’ENGAGEMENT

Dans ses thèmes, la pièce nous envoie notamment vers la peur de l’engagement. D’emblée, on découvrira Sophie et François, deux colocatair­es campés par Laurence Dauphinais et Jean-Philippe Perras. Bien qu’ils se plaisent ensemble, ils refusent de s’engager. Pendant ce temps, Léa, personnifi­ée par Isabelle Blais, originaire de la campagne, est venue en ville afin de retrouver Sophie, son amie d’enfance. C’est alors que François présentera à Léa son ami Robert, un professeur de littératur­e interprété par Stéphane Archambaul­t. D’un côté, un couple est hésitant, tandis que de l’autre, on verra que Léa et Robert partiront ensemble. Si Sophie est hésitante, c’est peut-être qu’elle est toujours en quête de l’homme idéal.

Pendant ce temps, Léa écrit des lettres à son amie Sophie, lui racontant sa vie. «Elle écrit tout en sachant que les lettres ne se rendront jamais à destinatio­n», explique la comédienne qui ajoute qu’il s’agit là d’un des défis d’interpréta­tion. «Comme je lis mes propres lettres au public, je dois rendre ces moments vivants.»

ÉCRIRE L’AMOUR

Cette pièce, c’est un peu comme si une histoire d’amour s’écrivait sous les yeux des spectateur­s. L’un des personnage­s est d’ailleurs scénariste. «C’est un peu du théâtre dans le théâtre», fait remarquer Isabelle Blais. «On joue avec la réalité et la fiction et on a de la difficulté à différenci­er ce qui est vrai et ce qui est inventé.» Dans les scénarios que François écrit, où l’on compte de belles histoires d’amour, on retrouve les mêmes personnage­s avec des personnali­tés similaires à ceux qui se situent dans la pièce. «Nous sommes dans une comédie romantique avec des moments drôles et légers, mais qui sont aussi touchants», souligne la comédienne. «Le tout se termine dans l’amour.»

DES FRAISES EN JANVIER

 ??  ?? Stéphane Archambaul­t, Isabelle Blais, Laurence Dauphinais et Jean-Philippe Perras et le metteur en scène Frédéric Bélanger
Stéphane Archambaul­t, Isabelle Blais, Laurence Dauphinais et Jean-Philippe Perras et le metteur en scène Frédéric Bélanger
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