Le Journal de Montreal - Weekend
LE PARC DU BIC, JOYAU DE L’ESTUAIRE
Un parc national n’a pas toujours besoin d’être très grand pour être grandiose. Avec à peine plus de 30 km2, le Parc national du Bic, à l’ouest de Rimouski, suscite l’émerveillement avec ses îlots, ses anses et ses caps au bord de l’estuaire du Saint-Laurent.
Habité par les oiseaux marins et les phoques, le territoire mérite d’être exploré, que ce soit à pied, à vélo ou en kayak.
DE LA MONTAGNE AU RIVAGE
Pour son point de vue sur les sommets voisins et sur l’estuaire, le Pic-Champlain, à 346 m d’altitude, est un des attraits majeurs du Parc national. Une randonnée pédestre musclée de six kilomètres nous y amène. Mais si vous n’êtes pas un marcheur aguerri, un minibus fait le trajet toutes les demiheures.
Pour parcourir plus de terrain et voir des paysages variés, enfourchez votre vélo. Si vous ne voulez pas le transporter, vous pouvez en louer sur place.
Le sentier La Coulée-à-Blanchette, d’une longueur de 10 km, mène à la plage de l’Îletau-Flacon, face à l’estuaire.
D’AUTRES EXPLORATIONS
En kayak de mer, les îlots et les anses rendent l’excursion encore plus attrayante. Si vous en êtes à vos débuts, plutôt que de louer et partir de façon autonome, mieux vaut vous joindre à une excursion d’Aventures Archipel d’une demi-journée. Vous aurez peut-être la chance de voir des phoques de près.
Des phoques, on peut quand même en voir à pied. Apportez vos jumelles pour ne pas avoir à trop vous approcher et risquer de les faire fuir. À marée basse, allez dans le secteur du Cap-Caribou. À la marée montante et à marée haute, rendez-vous au secteur Pointeaux-Épinettes.
Au fait, si vous désirez loger dans le parc et que tout est complet, il y a plusieurs modes d’hébergement aux alentours. La capacité d’accueil étant limitée, mieux vaut réserver avant le départ.