Le saviez-vous ?

∫ À sa sortie en salles, en 1970, le film était classé 18 ans et plus. Aujourd’hui, Claude Fournier croit que le long métrage pourrait même recevoir un classement général. «Il y a de la nudité, mais ça demeure comique. Il n’y a pas de violence», dit-il.

L’idée du film est venue après l’arrivée de l’autoroute, il y a environ 50 ans, avec un viaduc qui surplombe Brossard. «On se disait que les femmes devaient trouver le temps long. On s’est mis à s’imaginer qu’elles flirtaient avec les livreurs.»

À l’époque, le film n’était projeté que dans deux salles, à Montréal. Et il n’y avait qu’une copie du film. «Le film était en bobines séparées de 20 minutes. Ils avaient programmé le film au cinéma Le bijou et il commençait trois quarts d’heure plus tard au cinéma St-Denis, se souvient Claude Fournier. C’est un cycliste qui allait porter la bobine du Bijou au St-Denis!» ∫ Parti en voyage en Italie lors de la sortie du film, Claude Fournier n’était pas du tout au courant du succès de son film. «En revenant à Montréal, c’est le douanier qui m’a dit que le film était très populaire. Ils avaient vendu deux millions de billets. Il y a des gens qui étaient allés le voir huit fois!»

Devant un tel succès, des producteurs américains s’étaient montrés intéressés à faire un remake du film. Mais le projet avait avorté.

Robert Charlebois a fait toute la musique du film. Puisqu’il n’arrivait pas à terminer les arrangements de la pièce finale, le musicien avait proposé au réalisateur d’aller jouer le morceau pendant la projection! «On était très naïfs à l’époque», dit Claude Fournier en riant.

Donald Pilon et Marcel Sabourin