Le Journal de Montreal - Weekend

Une passion pour la pop

- Liana Bureau fera le lancement du vidéoclip de la chanson On The Run le 15 septembre, au Cercle, à Québec, et le 28 septembre, au Bleury-Bar à Vinyle, à Montréal. Cédric Bélanger Le Journal de Québec

Membre de la cohorte 2015 de l’émission La Voix, Liana Bureau a finalement trouvé sa voie musicale. Comme en fait foi On The Run, amuse-gueule servi récemment, la pop sera au coeur de son premier album qui est actuelleme­nt en chantier.

«Le côté pop fait partie de moi. Ce n’est pas quelque chose que je recherche à tout prix, mais ça fait partie de mes influences et ça se retrouve dans mes chansons», affirme la résidente de Québec.

C’est d’ailleurs en pigeant dans le répertoire pop qu’elle avait fait sa marque à La Voix. Son interpréta­tion enflammée de Crazy in Love, de Beyoncé, avait conquis les quatre coachs et lui avait permis de survivre facilement à l’étape des auditions à l’aveugle.

FUTUR ALBUM

Lancé le 19 août et enregistré avec la complicité du prolifique producteur de Québec Dragos Chiriac, le simple On The Run met cependant de l’avant une pop plus feutrée que la bombe de Beyoncé.

«C’est assez minimalist­e comme production. On reste dans la simplicité bien exécutée et ça laisse beaucoup de place à la voix», dit la jeune femme, qui confirme que On The Run donne une bonne idée de la direction musicale qu’elle prendra sur son album.

Celui-ci devrait voir le jour en 2017. Flanquée de son amoureux et complice profession­nel Dominique Plante, la chanteuse en est encore à l’écriture et l’enregistre­ment de nouvelles pièces.

«J’aimerais sortir un EP numérique en novembre, une sorte de mini-album, parce que quand j’ai sorti On The Run, beaucoup de gens me disaient qu’ils voulaient en entendre plus.»

EN ANGLAIS, NATURELLEM­ENT

Après avoir longuement hésité entre les deux langues officielle­s du pays, Liana Bureau a finalement opté pour l’anglais.

«J’ai écrit des chansons en français, mais à un moment donné, je me suis rendu compte que je me battais contre mon côté anglophone qui était plus naturel. J’ai donc décidé d’arrêter de me battre.»

En souscrivan­t à la langue de Shakespear­e, Bureau admet faire du coup le choix conscient de se garder toutes les portes ouvertes en vue d’une carrière internatio­nale. «Mon souhait a toujours été de sortir du Québec. Est-ce qu’on peut viser l’internatio­nal tout en demeurant à Québec? Je l’espère. Aujourd’hui, l’internet nous ouvre beaucoup de portes. Après, il faut se démarquer.»

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