Le Journal de Montreal - Weekend

DEPUIS TOUJOURS

Dans quelques jours s’amorcera la 49e édition du Festival Western de St-Tite. Reconnu pour son rodéo et sa musique country, le populaire événement reçoit un artiste qui lui est fidèle depuis ses débuts: Paul Daraîche. Une fois de plus cette année, le chan

- Pour toutes les actualités sur Paul Daraîche, on consulte le site daraiche.com. Raphaël Gendron-Martin

Les années passent et Paul Daraîche est toujours fidèle au festival de St-Tite. Dans quelques jours, le chanteur prendra ainsi part à sa 49e édition consécutiv­e du populaire événement de western et de rodéo.

«C’est un incontourn­able, dit-il. Je l’ai tatoué sur mon coeur. Il faut aller à St-Tite tous les ans. C’est rendu big “au boutte”! Tout le monde s’organise pour être disponible pour St-Tite. Si jamais je devais manquer une année, je n’aimerais pas ça. Mais puisque ça dure 11 jours, je réussis toujours à m’organiser.

«C’est la folie, St-Tite, ajoute-t-il. Il y a eu 600 000 personnes l’année passée. Dans un village de 4000 habitants, ça n’a pas d’allure! C’est une mer de monde, de motorisés. C’est à perte de vue.»

HOMMAGE À ROGER WHITTAKER

Cette année, le chanteur prendra part au festival grâce à sa participat­ion au spectacle-lancement pour l’album-hommage à Roger Whittaker. «Roger Whittaker, j’aimais beaucoup ses tounes, dit Paul Daraîche. Il y avait une base country dans sa musique.»

Laurence Jalbert, Gildor Roy et Annie Blanchard, pour ne nommer que ceux-là, devraient aussi être du spectacle.

Au fil des ans, le festival de St-Tite s’est avéré très important pour le milieu de la musique country. «C’est un super beau tremplin pour les jeunes, pour se faire connaître», dit Paul Daraîche.

«Il n’y a rien de plus rassembleu­r que le country, mentionne-t-il. C’est vraiment particulie­r. C’est un monde à part.»

En presque 50 participat­ions à St-Tite, Paul Daraîche mentionne avoir tout fait. «J’ai même chanté Ô Canada au rodéo!» dit-il en riant.

Quand on lui demande quels sont ses plus beaux souvenirs de St-Tite, le chanteur dit en avoir beaucoup. «Quand on fait nos shows, ça arrive souvent qu’on se ramasse une gang d’artistes ensemble à finir la soirée en faisant de la musique autour d’un feu. À St-Tite, tout le monde couche là, donc ça finit tard. Ce n’est pas l’endroit pour dormir. Il y a toujours de la musique.»

L’IMPORTANCE DU RODÉO

À la première édition du festival, Paul Daraîche avait chanté dans un vieil hôtel à St-Tite. «C’était fou ben raide! À la fin des festivités, tout le monde se ramassait dans l’hôtel. C’était l’enfer!»

C’est à la troisième édition que le chanteur a été engagé pour jouer dans les chapiteaux, au festival. «Dans le temps, j’allais d’une scène à l’autre, se souvient-il. Je ne faisais pas ça pour l’argent, mais pour l’ambiance, pour que ça dure. C’était comme sentimenta­l. On voulait que ça dure.»

À l’époque, le chanteur ne pensait pas que le festival prendrait autant d’ampleur avec les années. «Je le voyais un peu comme tous les festivals. J’ai assisté à plusieurs naissances de festivals. J’en ai même fondé avec des chums. Ce qui a aidé St-Tite, c’est le rodéo. Maintenant, c’est Calgary qui vient à St-Tite. Ce n’est pas St-Tite qui va à Calgary.»

Paul Daraîche aime-t-il le rodéo? «J’aime ça, certain! répond-il. Quand je vais au festival, j’essaie d’aller en voir. Je suis chanceux à St-Tite, car je peux aller n’importe où. Je suis très gâté.»

Paul Daraîche prendra part au spectacle-lancement de l’album-hommage à Roger Whittaker le 10 septembre, dans le cadre du Festival Western de St-Tite. Pour tous les détails: festivalwe­stern.com.

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