Le Journal de Montreal - Weekend

UN DOCUMENTAI­RE POUR MARC LABRÈCHE

Véritable touche-à-tout, Marc Labrèche s’apprête à ajouter une corde à son arc en réalisant un premier documentai­re, dans lequel il s’interroger­a sur la date de péremption des artistes.

- Maxime Demers Le Journal de Montréal maxime.demers @quebecorme­dia.com Marc Labrèche proposera aussi cet automne Info, sexe et mensonges, qui sera diffusée sur les ondes d’ARTV et de Radio-Canada dès le 23 septembre.

Le film intitulé Le cri du rhinocéros a obtenu plus tôt cet été le feu vert de la SODEC en prévision d’un tournage au début 2017. Le documentai­re devrait être diffusé sur les ondes de Radio-Canada.

«C’est un projet qui m’allume beaucoup parce que c’est un sujet qui m’interpelle, a confié Marc Labrèche, rencontré cette semaine pour la sortie de la comédie satirique 9 – Le film, dont il a réalisé un segment.

«Pour le film, je vais aller à la rencontre de gens que je vais interroger sur la date de péremption d’un artiste. Est-ce qu’il y en a une? Est-ce qu’à un certain moment dans notre carrière, on n’a pas fini par tout dire ce qu’on a à dire? Et si c’est le cas, qu’est-ce qu’on fait? C’est un questionne­ment qui m’amuse et qui m’intéresse.»

Labrèche préfère pour l’instant ne pas donner l’identité des sujets qu’il compte interviewe­r pour son film, mais il dit vouloir explorer plusieurs types d’artistes et génération­s.

Ce n’est pas la première fois que le comédien et animateur travaille sur un projet de film à titre de réalisateu­r. Il y a quelques années, il avait conçu un scénario de comédie qui ne s’était finalement pas concrétisé, faute d’obtenir du financemen­t de la SODEC.

«Ce n’est pas nécessaire­ment une mauvaise chose parce qu’avec le recul, je ne sais pas si j’ai ce qu’il faut pour réaliser un film de fiction. Je crois qu’il y a des réalisateu­rs qui ont plus d’outils pour le faire», dit-il humblement.

FILM COLLECTIF

Cela ne l’a pas empêché de réaliser un des neuf sketchs qui composent le film collectif 9 – Le film, qui prendra l’affiche vendredi.

Marc Labrèche fait partie des neuf cinéastes (avec notamment Ricardo Trogi, Erik Canuel, Micheline Lanctôt et Luc Picard) qui ont adapté au cinéma la pièce Neuf variations ur le vide, de l’auteur et comédien Stéphane E. Roy.

«C’est une aventure périlleuse dans le sens qu’on ne fait pas souvent de films à sketchs au Québec, souligne Marc Labrèche.

«Ce qui est intéressan­t, c’est qu’il y a plusieurs types d’humour et plusieurs tons différents. On nous a laissé à chacun une fenêtre ouverte pour mettre chaque histoire à notre main et l’adapter à notre style, tout en restant fidèle au texte. Et je trouve finalement qu’on nous reconnaît tous dans chacun de nos sketchs.»

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PHOTO BEN PELOSSE Marc Labrèche s’interroger­a sur la date de péremption des artistes dans un documentai­re qu’il réalisera prochainem­ent.
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