Le Journal de Montreal - Weekend
LES 10 PERSONNNALITÉS DE LA RENTRÉE
Mariana Mazza pourrait difficilement être plus occupée. Alors qu’elle était à mettre es dernières touches de son premier one woman show, l’humoriste a enchaîné coup sur coup deux tournages de film, cet été. «Tous mes efforts ont été récompensés», dit cell
De la scène, du cinéma, de la télé, Mariana Mazza joue sur tous les fronts, ces temps-ci. L’humoriste à l’énergie contagieuse accumule les projets à la vitesse de l’éclair.
Mais cet automne, avec la sortie officielle de son tout premier spectacle, l’humoriste a voulu ralentir le rythme et se concentrer presque uniquement sur ce projet qui lui tient chaudement à coeur.
«J’ai essayé de décharger l’agenda le plus possible, dit-elle. Mon gros rush a été le mois dernier où je finissais de faire mes spectacles et que je tournais les films.»
LA SCÈNE AVANT TOUT
Par un heureux coup du hasard, Mariana Mazza s’est retrouvée à avoir deux tournages de films coup sur coup, Bon cop, Bad cop 2 et De père en flic 2.
Quand on lui demande comment elle a obtenu ces deux rôles, Mariana répond qu’elle s’est fait offrir un personnage dans Bon cop... après avoir rencontré Patrick Huard il y a trois ans, au Festival d’humour d’Abitibi-Témiscamingue.
«Il avait tripé sur mon énergie et avait décidé d’écrire un rôle là-dessus», dit-elle.
Son rôle dans De père en flic 2, elle l’a obtenu à la suite d’une audition. «Le réalisateur Émile Gaudreault trouvait que j’allais super bien dans un couple avec Mehdi Bousaidan. Il voulait un couple jeune, le fun.»
Même si ces deux expériences ont été très enrichissantes, Mariana Mazza mentionne que sa place est véritablement sur scène plutôt que sur un plateau de tournage.
«La scène, c’est de l’adrénaline pendant 1h30, sans arrêt. Un film, c’est huit heures d’attente pour une heure de tournage. Le premier est un sprint, l’autre est un marathon.»
ZÉRO PRESSION
Cet automne, Mariana Mazza fera donc des «sprints» à la grandeur de la province avec Femme ta gueule, un spectacle qui a déjà accumulé 54000 billets vendus.
«Les spectacles sont complets au moins jusqu’en août 2017. Et il y en a à l’horaire jusqu’en 2019», dit Mariana.
Le fait d’avoir déjà vendu autant de billets ajoute-t-il de la pression? «Ça ajoute zéro pression parce que mon show est prêt, répond-elle. Que j’aie vendu 10 billets, 50000 ou 200000, mon show est ce qu’il est.»
«Je sentais qu’il y avait une pression au début, quand j’ai commencé, parce que je ne savais pas trop où j’allais. Là, je sais pourquoi je fais ce métier-là. Je l’aime, mon spectacle. Je suis fière de lui.»
Quand on lui demande comment elle explique le buzz qu’elle suscite présentement, Mariana répond qu’elle est restée authentique depuis ses débuts, il y a cinq ans.
«Je n’ai pas changé en tant qu’artiste, ni en tant qu’humain. Que ce soit en entrevue ou sur scène, j’ai toujours été la même personne. Je dis vraiment ce que je veux, quand je le veux.»
Comment décrit-elle l’automne qu’elle s’apprête à vivre? «Jouissif, répond-elle. C’est le mot parfait pour décrire mon automne.» Le spectacle Femme ta gueule, de Mariana Mazza, sera présenté en première montréalaise le 9 novembre, au Théâtre St-Denis. Elle sera aussi à la salle Albert-Rousseau de Québec le 15novembre. Pour toutes les dates: marianamazza.com.