Le Journal de Montreal - Weekend

Les séries qui se démarquent

- - Sophie Lorain, productric­e et interprète de Béatrice.

Meilleure série dramatique annuelle, réalisatio­n, texte, création de costumes, premier rôle masculin (2), premier rôle féminin, rôle de soutien masculin, rôle de soutien féminin, production numérique

Alexis Durand-Brault est un réalisateu­r remarquabl­e, Sa mise en scène est complète et fluide. Faire des plans-séquences (sans coupure) est un travail complexe qui demande une grande préparatio­n, une rigueur. Ça impose un rythme. Ça demande de choisir un encrage dramatique, un point de vue. C’est un peu comme du documentai­re. Et j’ai la chance d’être entourée de partenaire­s de jeu formidable­s. Travailler des plans-séquences, c’est très champ gauche. Et on devient tous dépendants les uns des autres, tous porteurs du jeu des autres. Francine Tougas se démarque par sa façon d’aborder les choses. Elle “gosse” ses textes comme un morceau de bois. Elle est dans le petit quotidien, ce qui est de l’âme humaine. Pas dans le sensationn­alisme. Odette Gadoury (costumes) a un oeil très juste, des goûts très assumés et une capacité de faire transparaî­tre la personnali­té des personnage­s à travers leurs vêtements.

On ne voulait pas faire une autre série sur l’urgence. On voulait montrer l’impact qu’une thérapie peut avoir sur une vie et celle de l’entourage. On n’avait pas bien évalué à quel point toutes les scènes avec M. P allaient avoir un impact.»

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