Le Journal de Montreal - Weekend

DANS MICHEL CÔTÉ PREND SA RETRAITE

Huit ans après avoir infiltré une thérapie père fils, Marc (Louis-José Houde) et son paternel Jacques Laroche (Michel Côté) reprennent du service dans De père en flic 2, qui déboulera en salle à l’été 2017.

- Caroline Vigeant

Dimanche matin, on célébrait le départ à la retraite de Jacques sur le plateau de la comédie policière, dont le tournage amorcé le 1er août prendra fin le 28 septembre prochain.

Cette scène marque-t-elle pour autant la conclusion de l’aventure? «Ce n’était pas prévu de faire un deuxième film, a dit le réalisateu­r Émile Gaudreault (Le vrai du faux», Le sens de l’humour), qui se glisse de nouveau derrière la caméra de cette suite. C’est une idée qui est venue avec la thérapie de couple. Un troisième film n’est pas dans les plans pour le moment.»

Ici, le duo va prendre en filature un chef de la mafia, Martin Germain (Patrice Robitaille), en thérapie avec sa conjointe Pascale Lévesque (Julie Le Breton). Marc et sa copine des deux dernières années, Alice (Karine Vanasse), y participer­ont épaulés par Jacques, improvisé assistant-thérapeute.

DU GALON

S’il manquait de «viande» aux yeux de son ancienne flamme Geneviève (Caroline Dhavernas), Marc a pris du coffre depuis. «Il a eu une promotion», a indiqué Louis-José Houde lors du tournage dans un parc de l’arrondisse­ment de Verdun. Il est devenu plus important dans les rangs de la police. Il est dans son “prime”, mais demeure insécure et se sent toujours dans l’ombre de son père.»

Il n’y a pas que les personnage­s du film qui ont évolué depuis, le contexte cinématogr­aphique aussi. «Il y a le défi de faire une suite», a dit Michel Côté qui refuse de s’ajouter la pression des recettes que pourrait générer ce deuxième chapitre au box-office.

«Si on réussit à faire la moitié – le premier film réalisé avec un budget de 6 millions de $ avait récolté plus de 10,5 millions $ au guichet en 2009 – on va être hyper heureux», a conclu l’acteur.

Après avoir endossé le rôle de la fille de Michel Côté dans un film dramatique (Ma fille, mon ange), Karine Vanasse renoue avec lui à l’écran pour se faire la main dans sa première comédie.

«C’est le fun de voir, dans une carrière, que les gens osent te voir dans autre chose, a dit celle qui boucle également le tournage de Et au pire, on se mariera de Léa Pool, avec qui elle a fait ses débuts 20 ans plus tôt dans Emporte-moi.

Parmi les autres conjoints bien (ou mal!) assortis au générique, notons les jeunes parents Mehdi Bousaidan, les lesbiennes Hélène BourgeoisL­eclerc et Sonia Vachon, le vieux couple formé de Diane Lavallée et d’Yves Jacques, ainsi que Mathieu Quesnel avec Sylvie Potvin.

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