Le Journal de Montreal - Weekend

Hanks remet les habits de Robert Langdon

Tom Hanks et Ron Howard se réunissent pour la troisième fois dans cette adaptation du roman de Dan Brown. De Florence, où s’est déroulée la conférence de presse de présentati­on du dernier-né de cette franchise de 1,2 milliard de dollars, les deux hommes o

- Isabelle Hontebeyri­e

L’enfer, tiré de la Divine comédie de l’italien Dante, date du XIVe siècle. C’est ce poème décrivant les neuf cercles de l’Enfer qui va habiter Robert Langdon (Tom Hanks) qui, amnésique et avec l’aide de la docteure Sienna Brooks (Felicity Jones), tente d’empêcher un fou d’éradiquer la population mondiale.

«En la regardant d’un point de vue de réalisateu­r, il n’a pas de plus belle ville au monde que Florence pour y tourner un thriller contempora­in», a indiqué Ron Howard en présentant sa nouvelle oeuvre aux médias. «C’est une ville de beauté et de mystère, le mystère venant de questions en suspens qui hantent les murs de cette cité, ce que Dan Brown a brillammen­t réussi à transcrire dans son livre.»

«L’histoire écrite par Dan Brown donne à Robert Langdon l’occasion de naviguer à travers sa propre version des cercles de l’enfer. Visuelleme­nt, c’était un défi créatif intense que de mettre en images la crise vécue par Robert Langdon ainsi que l’état d’esprit dans lequel il se trouve», a dit Ron Howard.

MÉTAPHORE MODERNE

Élaborant sur l’attrait de ce jeu de piste imaginé par l’auteur de best-sellers américains, Tom Hanks a souligné la brûlante actualité d’Inferno. Car le romancier n’a pas retranscri­t la vision de Dante, mais a élaboré une intrigue précise autour du concept de l’enfer. Tom Hanks et Ron Howard ont donc eu de nombreuses discussion­s autour du scénario du film.

«L’une des choses dont nous avons amplement parlé est la notion, présente dans le roman, d’un enfer sur Terre, alors que Dante décrit un lieu très précis où l’on va. Ici, [l’antagonist­e voulant libérer un virus mortel, capable de tuer la population mondiale] la surpopulat­ion de la planète crée les conditions idéales pour que l’Enfer de Dante devienne une réalité palpable.»

«On peut se rendre dans un nombre important d’endroits à travers le monde et y trouver soit un environnem­ent toxique, soit des gens réduits en esclavage, bref, un large éventail de misère humaine, tous ces degrés différents étant, en fait, créés par l’homme. Pour moi, le concept de cet Enfer en est un qui peut être évité, mais seulement si tout le monde comprend la nature du problème auquel on est confronté et travaille de concert afin de l’éviter», a commenté l’acteur.

UNE CURIOSITÉ À SATISFAIRE

Professeur à Harvard, Robert Langdon est désormais synonyme d’aventures, de mystère, d’histoire et d’énigmes à résoudre. Ne dérogeant pas à son habitude de s’auto déprécier avec humour, Tom Hanks a détaillé l’intérêt qu’il éprouve à incarner ce personnage depuis dix ans.

«Jouer Robert Langdon dans le Da Vinci Code (2006), puis dans Anges et démons (2009) et maintenant dans Inferno m’a donné la plus grande des possibilit­és au monde. En effet, ces films me donnent l’occasion de jouer l’homme le plus intelligen­t qui soit. Et ça, je sais parfaiteme­nt faire semblant de l’être! [Rires] Donnez-moi la quantité voulue de dialogues et suffisamme­nt de temps pour faire ma recherche et je peux vous convaincre que je suis probableme­nt l’homme le plus intelligen­t dans cette pièce!»

«Le cadeau que m’a fait Dan Brown est l’opportunit­é d’interpréte­r un homme habité par la curiosité, qui a des opinions très assurées et qui est constammen­t en quête de réponses. Et ça, c’est une joie et un plaisir», a-t-il tenu à souligner. Inferno déboule en force sur les écrans du Québec le 28 octobre.

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