Le Journal de Montreal - Weekend

Réalité c. fiction

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Quelle est la part de réalité et de fiction dans les enquêtes télévisuel­les? «Il y a la réalité, et il y a la réalité télévisuel­le. Si je me mettais vraiment à faire le quotidien d’un poste de police, ce serait long et agaçant. Quand on fait une demande de mandat, c’est beaucoup plus long que ce qu’on voit dans District 31, confie Luc Dionne. Mais quand on connaît la réalité, on l’adapte pour le petit écran.»

«Il y a une simplifica­tion à faire pour l’écran, car si on raconte toute la vraie enquête, on va complèteme­nt s’éparpiller, soutient Gilles Desjardins. Dans la réalité, les enquêtes sont soit très, très courtes, où bien elles sont très longues. Il n’y a pas d’intermédia­ire. À l’écran, on contracte le temps ou on le dilate. On ne peut pas être réaliste à ce niveau-là.»

Luc Dionne va dans le même sens. «Les enquêtes dans la vraie vie, il y a des cas qui prennent cinq ans, dix ans à se régler. Il y a des gens qui travaillen­t, qui ne lâchent pas. Il faut être patient.»

«Le milieu policier dans L’imposteur est un peu plus imaginaire que ce qu’on a l’habitude de faire», affirme pour sa part Bernard Dansereau.

« Les enquêtes, c’est le type de récit le plus ancien. Quand on regarde les tragédies grecques, ce sont toutes des histoires de meurtres. »

- Gilles Desjardins.

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L’ÉCHAPPÉE
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DISTRICT 31

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