NICOLE BORDELEAU

SUR LA QUÊTE DU BONHEUR

«Dans les années 2000, le bonheur était dans l’avoir, déclare Nicole Bordeleau. On l’a acheté avec de grosses maisons, des piscines, des voitures, avant de se rendre compte que ce n’était qu’un bonheur éphémère, qui a été remplacé par une plus grande angoisse. On s’est rendu compte que chacun doit donner un sens durable à sa vie. On consomme de façon plus sage, plus réfléchie. On vit plus près de valeurs qui nous rendent plus heureux.» En ce sens, Les Simone est une bouffée de fraîcheur. Sans être dans le discours décomplexé de la nouvelle génération, Kim nous fait vivre l’exploration d’une jeune trentenaire en quête d’elle-même. Et la discussion se poursuit sur le web où l’auteure anime une table ronde avec ses actrices, question d’approfondir des angles sensibles, mais rassembleurs, qui s’inscrivent dans notre quête du bonheur.

Une quête directement liée à la popularité de Boomerang, prouvant que même en perte de vitesse, quand tout va mal, on peut être inspirant.

Donc avons-nous le bonheur plus difficile aujourd’hui? «La vie de nos parents était simplifiée. Au souper, on soupait. On n’était pas sur les réseaux sociaux. Le week-end était le week-end. On n’avait pas le cellulaire. On a perdu ça. Le concept de vacances a été remplacé par l’épuisement professionnel. Et les gens épuisés n’arrêtent jamais. Le travail qui, au départ, nous passionnait peut finir par nous faire perdre nos illusions.» D’où l’importance, comme Karine ou Maxim, de remettre parfois des choses en questions pour avancer plus sereinement.

« Depuis des années on tente de changer notre apparence, de redécorer nos maisons, de danser comme des stars, de cuisiner comme des chefs. C’est épuisant! C’est beau de voir des gestes inspirants ». – Nicole Bordeleau

Nicole Bordeleau anime notamment des conférences sur l’art de se réinventer www.nicolebordeleau.com