Le Journal de Montreal - Weekend
SOUVENIRS DE VOYAGES
La première fois que j’ai entendu le mot «bayou», c’était de la part du célèbre musicien Louisianais François Fats Domino, dans les années 1950. Ensuite, j’ai appris que les bayous ont été le refuge des Acadiens déportés ici en 1755 par les Anglais sur ordre de l’abject Lawrence.
Bayou provient du mot amérindien «choctaw bayouk» qui signifie sinuosité ou serpent.
Complètement perdus dans ce nouveau territoire, les Cajuns, un mot dérivé de «Cadien», s’initient à de nouvelles professions pour gagner leur vie et leur pitance.
Le trappage et la pêche dans la jungle chantante infestée de reptiles, dont certains très «dentus», les alligators et caïmans, deviennent leurs principales occupations.
La vue est parfois adoucie par la grande population d’oiseaux multicolores.
Quand l’armée américaine a voulu entraîner ses recrues aux réalités du Vietnam et de sa jungle inextricable, elle a choisi les peu hospitaliers bayous comme environnement.
LIEUX DE TOURNAGE
Les Cajuns ont pu préserver leur culture grâce à l’isolement que leur procurait cet habitat inconfortable et dangereux, si peu enviable que personne n’allait essayer de les en déloger.
Le cinéma américain a beaucoup employé les bayous comme lieu de tournage et les Cajuns comme personnages secondaires marquants.
Si je ne m’abuse, les bayous sont le seul endroit d’Amérique du Nord où les maisons sur pilotis sont chose courante.
Les cabanes de bord de rivière sont presque désertes aujourd’hui; les Cajuns se sont lassés des bayous et sont allés se réfugier près de Vermilionville. Et personne n’a eu envie de les remplacer; on comprend pourquoi.
La culture cajun des bayous n’est pas des plus réjouissantes puisque sa musique est constituée principalement de complaintes… contrairement à la musique de la rue Bourbon qui est endiablée et festive.
Bayou provient du mot amérindien «choctaw bayouk» qui signifie sinuosité ou serpent.
Complètement perdus dans ce nouveau territoire, les Cajuns, un mot dérivé de «Cadien», s’initient à de nouvelles professions pour gagner leur vie et leur pitance.
Le trappage et la pêche dans la jungle chantante infestée de reptiles, dont certains très «dentus», les alligators et caïmans, deviennent leurs principales occupations.
La vue est parfois adoucie par la grande population d’oiseaux multicolores.
Quand l’armée américaine a voulu entraîner ses recrues aux réalités du Vietnam et de sa jungle inextricable, elle a choisi les peu hospitaliers bayous comme environnement.
LIEUX DE TOURNAGE
Les Cajuns ont pu préserver leur culture grâce à l’isolement que leur procurait cet habitat inconfortable et dangereux, si peu enviable que personne n’allait essayer de les en déloger.
Le cinéma américain a beaucoup employé les bayous comme lieu de tournage et les Cajuns comme personnages secondaires marquants.
Si je ne m’abuse, les bayous sont le seul endroit d’Amérique du Nord où les maisons sur pilotis sont chose courante.
Les cabanes de bord de rivière sont presque désertes aujourd’hui; les Cajuns se sont lassés des bayous et sont allés se réfugier près de Vermilionville. Et personne n’a eu envie de les remplacer; on comprend pourquoi.
La culture cajun des bayous n’est pas des plus réjouissantes puisque sa musique est constituée principalement de complaintes… contrairement à la musique de la rue Bourbon qui est endiablée et festive.