Le Journal de Montreal - Weekend

COMÉDIENS DE PÈRE EN FILS

Michel Côté nous a récemment mentionné qu’il est très content de voir son fils Maxime Le Flaguais faire le même métier que lui. Et malgré la dureté du milieu, pas question pour lui de faire des démarches à la place de son fils pour lui trouver des rôles.

- Samuel Pradier

Proche de sa famille, Michel Côté confie être très fier qu’un de ses vrais fils, Maxime Le Flaguais, ait choisi de faire le même métier que ses parents. «C’est une satisfacti­on pour nous qu’il fasse le même métier que nous, mais c’est aussi une crainte. C’est un métier difficile. Les gens ont l’impression qu’il travaille sans arrêt parce qu’il joue dans Les pays d’en haut, mais il a tourné seulement 20 jours, et il a un gros projet au théâtre, en novembre 2017. Entre-temps, il fait des petits trucs à gauche et à droite.»

Le papa n’a jamais caché à son fils que c’était un métier difficile, même si lui et sa femme, Véronique Le Flaguais, ont toujours été très occupés. «On sait qu’on a été chanceux. On peut dire qu’on a eu une carrière. Mais quand tu commences aujourd’hui dans ce métier, tu ne sais pas à quoi t’attendre. Maxime, ça fait 10 ans qu’il est dans ce métier. Il a fait ses classes dans différente­s séries. Ça va bien pour lui, mais on lui souhaite ce qu’il y a de mieux. Il écrit, il s’occupe, il a une santé mentale saine et je sais que ça va bien aller pour lui.»

Par contre, pas question pour Michel de faire un appel pour permettre à son fils d’avoir un rôle. «On ne veut pas interférer. Véronique et moi, on n’a jamais fait ça l’un envers l’autre. On a joué à quelques reprises ensemble, mais on n’a jamais insisté auprès de producteur­s pour qu’ils embauchent l’un ou l’autre dans les films dans lesquels on jouait. On ne l’a jamais fait. On a fait des carrières séparées. On fait pareil avec notre fils.»

L’AVENIR DE BROUE

En tournée depuis 38 ans avec la pièce Broue, aux côtés de Marcel Gauthier et de Marc Messier, Michel Coté raconte qu’il n’a pas vu le temps passer. «Je fais la même job depuis tellement longtemps que je n’ai pas réalisé que je vieillissa­is. J’avais 28 ans quand j’ai commencé et j’en ai 66 maintenant. J’ai joué cette pièce presque toute ma vie.»

Il avoue que chaque soir est différent et qu’il a toujours autant de plaisir. «Pour moi, c’est comme aller jouer au hockey avec une gang de chums. Si ç’avait été vraiment lassant, on aurait continué à produire le show, mais on aurait mis trois bons acteurs à notre place.»

Parlant de fun, huit ans après le premier film De père en flic, Michel Côté a retrouvé, cet été, Louis-José Houde avec plaisir pour la suite, De père en flic 2, qui devrait sortir sur les écrans au milieu de l’année prochaine. «On a beaucoup de fun ensemble. On a une belle complicité. Dès la première journée de tournage du premier film, on a réellement connecté. Je lui dis souvent qu’il pourrait être un de mes fils. Il a les mêmes valeurs. Ça clique complèteme­nt entre nous.»

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MICHEL CÔTÉ

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