Le Journal de Montreal - Weekend

30 ANS DE MUSIQUE EN FRANÇAIS

Ce sont pas moins de 120 artistes et formations qui se produiront dans le cadre de la 30e édition du festival Coup de coeur francophon­e, qui investira 13 scènes montréalai­ses, du 3 au 13 novembre. Afin de souligner cette édition spéciale, Le Journal s’est

- Vanessa Guimond Journal de Montréal

Sylvie Paquette ne sait plus à combien de reprises elle a été de la programmat­ion de Coup de coeur francophon­e. Néanmoins, celle qui montera sur la scène du Lion d’Or, le 8 novembre, sait qu’elle n’oubliera jamais sa première participat­ion à l’événement, elle qui était de sa toute première édition.

«À l’époque, le festival était présenté sur la scène de l’auditorium du Collège de Maisonneuv­e. C’était tout petit, a raconté l’auteure-compositri­ce-interprète, en entrevue. Moi, je faisais la première de Marie Philippe. Nous avons été les premières artistes à nous produire dans le cadre du festival. C’est spécial, quand on y pense. En plus, c’était mon premier engagement profession­nel.»

Celle qui se rappelle y avoir croisé Jean Leloup et Bashung (le concert de ce dernier compte parmi ses plus beaux souvenirs du festival, encore à ce jour) tient à souligner que Coup de coeur francophon­e a développé des liens durables avec les artistes d’ici, au fil des années.

«Même si je n’ai pas émergé autant que je l’aurais souhaité, je suis encore là, aujourd’hui, et Coup de coeur m’a toujours invitée à venir présenter mes disques. J’ai accompagné ce festival-là et il m’a lui aussi accompagné­e, dans ma carrière.»

RECONNAISS­ANCE

Lorsqu’il montera sur la scène du Club Soda, où il présentera une supplément­aire de son plus récent spectacle, le 11 novembre, Yann Perreau en sera à sa septième participat­ion au festival.

«Je me suis produit à Coup de coeur francophon­e avant même de lancer mon premier album solo, en 2001», a expliqué le chanteur, qui compte parmi les artistes ayant pris part le plus souvent à l’événement. «Alain Chartrand, le directeur du festival, avait accepté de me rencontrer un an plus tôt, alors que j’avais seulement un petit démo homemade. À l’époque, je cherchais à avoir des conseils par rapport à ma carrière.»

Lors de cette rencontre, le grand manitou du festival lui a conseillé de se produire à la Maison du Québec à Saint-Malo, ce qu’a fait l’artiste.

«En rentrant au Québec, j’ai reçu un appel d’Alain qui me disait qu’il avait eu de bons échos de mon passage là-bas et qu’il aimerait que j’assure la première partie d’Edgar Bori, dans le cadre de son festival, a raconté Yann Perreau. C’est ce spectacle qui a convaincu celui qui allait devenir mon éditeur de travailler avec moi. Finalement, c’est ce qui m’a permis de produire mon premier disque.»

Depuis, l’artiste se fait un devoir de prendre part à Coup de coeur francophon­e lorsqu’il en reçoit l’invitation.

«Je vais toujours me rappeler de mes rencontres avec lui. Il a toujours fait preuve de beaucoup d’écoute, alors qu’il n’en avait pas l’obligation. Je vais toujours être reconnaiss­ant de cela.»

Tous les détails concernant la programmat­ion de Coup de coeur francophon­e se trouvent à l’adresse coupdecoeu­r.com.

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Yann Perreau
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