Le Journal de Montreal - Weekend
Mieux vaut prévenir…
Céline Caron n’a pas hésité longtemps avant d’accepter participer à J’aurais donc dû, docteur, une nouvelle série documentaire de Canal Vie qui brosse le portrait de personnes qui ont vu leur vie basculer parce qu’elles avaient attendu trop longtemps avant de consulter un médecin.
Victime d’un grave cancer des ovaires, elle s’est donné la mission de sensibiliser la population à cette maladie qui frappe les femmes depuis qu’elle a reçu son diagnostic en 2013. En entrevue au Journal, cette enseignante indique qu’elle aurait agi beaucoup plus tôt si elle avait connu les symptômes liés à ce type de cancer.
« AU FOND DES CHOSES »
Professeur agrégé de médecine, conférencier et chef de l’urgence de l’Institut de cardiologie de Montréal, Alain Vadeboncoeur apparaît aussi au générique de J’aurais donc dû, docteur, mais à titre d’expert commentateur. Ce dernier a répondu à l’invitation des producteurs de l’émission parce qu’elle allait «au fond des choses».
«On va au bout de chaque histoire, dit-il. On explique les maladies, leurs symptômes, comment elles progressent… On décrit aussi la démarche médicale. C’est important de montrer aux gens ce qu’on fait pour qu’ils comprennent ce qu’on fait avec les informations qu’on nous donne.»
PAS POUR HYPOCONDRIAQUE?
J’aurais donc dû, docteur traitera du cas de Céline Caron mercredi prochain. Cette première saison parlera également de diabète, de pneumonie, d’AVC et d’épilepsie. Avec un tel programme, la série devrait-elle être interdite aux hypocondriaques? Non, croit le docteur Alain Vadeboncoeur. «C’est une émission qui peut les aider à clarifier et même relativiser certaines choses. L’inconnu fait souvent peur aux gens. Le fait d’en discuter, de nommer les choses… c’est une forme de connaissance. Et généralement, la connaissance fait tomber les craintes.» Canal Vie présente J’aurais donc dû, docteur le mercredi à 21 h.