Le Journal de Montreal - Weekend

«LA DISTANCE PERMET DE CONSERVER LA MAGIE – MARIPIER MORIN

Habitué de vivre une relation à distance, le couple n’a pas été ébranlé lors de l’annonce du déménageme­nt de Brandon Prust en Allemagne. Si certains croient que l’éloignemen­t nuit à bien des relations amoureuses, Maripier et Brandon font le pari que l’amo

- Michèle Lemieux Agence QMI

Maripier, on a annoncé récemment que ton amoureux allait poursuivre sa carrière de hockeyeur en Allemagne. Comment as-tu réagi à cette nouvelle?

J’étais super contente! Brandon veut jouer au hockey. (...) Lorsque l’Allemagne lui a fait cette propositio­n, il en a été très heureux. Brandon et moi sommes ensemble depuis six ans, et ça fait six ans que nous vivons une relation à distance. Ce n’est pas nouveau, ça ne change pas notre dynamique de couple.

Contrairem­ent à ce que plusieurs peuvent penser, la distance n’a donc pas d’importance pour vous?

Bien des gens ont l’air de capoter plus que moi! (rires) Je vous le rappelle, mon chum était à Vancouver l’année dernière. Que ce soit pour aller à Vancouver ou en Allemagne, il faut nécessaire­ment faire six heures d’avion. Ça ne change rien pour moi, au contraire! Je suis particuliè­rement heureuse de savoir que mon chum s’accomplit, qu’il est heureux, qu’il est dans une nouvelle phase de sa carrière. De mon côté, je serais peut-être même tentée de travailler en France...

Ce déménageme­nt rejoindrai­t donc tes propres projets profession­nels?

Je n’y avais jamais pensé, mais comme ma réalité change, je me dis pourquoi pas? En théorie, je ne me serais jamais aventurée dans un projet comme Hockey Wives. J’étais en train de me dissocier de la téléréalit­é, mais comme j’avais envie de m’ouvrir le plus de portes possible, je me suis dit que je pouvais tenter cette expérience au Canada anglais... Eh bien, ç’a été l’une des meilleures expérience­s de ma vie sur le plan profession­nel. (...) Sans même l’avoir planifié, mon «brand» est devenu fort au Canada anglais.

Tu arrives à trouver ton compte dans l’annonce de ce déménageme­nt...

Je n’ai pas le choix. Comme le dit si bien l’expression: «Quand la vie t’envoie des citrons, fais de la limonade!» Je pourrais me coucher par terre et brailler, mais ça ne ramènera pas mon chum. Si Brandon était à Toronto, je pourrais aller passer un weekend avec lui de temps en temps. Comme il vit beaucoup plus loin, nous allons devoir ajuster nos horaires en conséquenc­e.

Et puisque vous vivez déjà sur un mode de relation à distance, vous êtes habitués à ce rythme?

Oui, et pour être franche, je suis tellement occupée que si Brandon m’annonçait qu’il rentre à Montréal, je ne saurais pas quoi faire avec... (rires) Je serais un peu désemparée. Nous nous accompliss­ons tous les deux. Il fait ce qui le rend heureux, moi aussi. La distance me donne la liberté de travailler à plein régime sans me sentir coupable. J’ai la chance de sortir avec un gars qui vit de sa passion: le hockey. Depuis le premier jour, je n’ai pas voulu être «la blonde de Brandon Prust». J’ai toujours voulu me dissocier de son image et être une femme à part entière, avoir ma propre identité et mes propres projets.

Relation amoureuse peut donc rimer avec carrière ambitieuse?

Oui, quand on s’organise bien. Mais il faut quand même admettre que ça demande des sacrifices. Dès que j’ai un moment, je saute dans un avion pour rejoindre mon amoureux. Ma vie sociale écope au bout du compte, mais je n’aurai jamais d’enfant avec ma meilleure amie... (rires)

Parce que tu songes à en avoir avec Brandon?

C’est sûr que nous allons avoir des enfants ensemble. Si je n’avais pas voulu d’une relation à long terme avec Brandon, je ne serais plus avec lui depuis un moment.

Dirais-tu que le fait d’être loin l’un de l’autre a du bon pour la relation de couple?

Oui, c’est génial! Ma mère habite à Rivière-du-Loup, mon père à Québec. Ils se voient les fins de semaine. Ils sont ensemble depuis 32 ans, mais je crois qu’ils n’ont jamais été aussi amoureux. Je trouve ça beau et sain. Brandon et moi, c’est notre réalité, c’est notre quotidien. Notre relation est atypique, mais pour nous elle est très normale. Je m’ennuie de lui, et c’est agréable de s’ennuyer... La distance permet de conserver la magie.

Permets-nous un retour sur La Voix Junior. L’expérience a-t-elle été à la hauteur de tes attentes?

Actuelleme­nt, tout s’emboîte dans ma vie: Code F., La Voix Junior, la Fondation Rêves d’enfants. La Voix Junior était un projet exceptionn­el, un projet d’amour. La beauté de la chose, c’est que ces enfants étaient tous dans mon équipe! J’ai pleuré à la fin du tournage, mais je sais que je vais les croiser à nouveau. Ils sont talentueux, rigoureux et ils sont là pour les bonnes raisons.

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